En France entre le XVIe siècle et le XIXe siècle, la vision de l'individu doté d'une liberté formelle fut confrontée à l'existence de l'esclavage aux colonies, en particulier lorsqu'à partir de 1716 une exception au principe du sol libre fut octroyée aux planteurs qui souhaitaient amener en métropole leurs esclaves domestiques. Tout un appareil juridique dut être créé pour accommoder cette exception. Le présent ouvrage cherche à illustrer les différentes étapes que prit cette recherche d'un équilibre entre liberté et esclavage.
Une série de recueils collectifs de poésie satyrique (satire inspirée de la figure du satyre grec), parfois brutale à l’égard des adversaires qu’elle se donnait, mais aussi grivoise, obscène, érotique ou pornographique, parut en France entre 1600 et 1622 : cinquante-trois volumes (édités rapidement, de manière souvent négligée), environ mille six-cent poèmes et cent cinquante poètes identifiables envahirent la marché de la librairie.
La « mise en scène » est une notion nouvelle et complexe. D’une part, elle ne se limite pas à l’organisation matérielle, à la partie visible de la représentation à laquelle assiste le spectateur. Elle comporte une dimension créative et relève de faits socio-esthétiques. D’autre part, son sens est « embrouillé », la critique théâtrale se servant abondamment du terme « mise en scène » pour évoquer indifféremment le spectacle, l’ »opis », « présentation scénique », ou le projet esthétique et politique du metteur en scène. Elle recoupe à la fois théorie et pratique.
La tragédie, c’est bien connu, finit mal. Au point que le terme « tragique » définit désormais tout événement funeste et sanglant. Mais la fin malheureuse n’a pas toujours été un élément essentiel du genre. C’est seulement lors de sa renaissance moderne que le dénouement malheureux a acquis une telle importance et ceci, en dépit de son manque de bienséance morale: si la tragédie finit mal, c’est que le héros, contre toute attente, n’est pas récompensé pour ses vertus et que les actions du méchant ne reçoivent pas la punition escomptée.
Charles Sorel, L'Anti-Roman ou l'histoire du berger Lysis, accompagnée de ses remarques
Seconde édition du Berger extravagant revue et augmentée par l'auteur
Texte édité, présenté et annoté par Anne-Elisabeth Spica
Paris, Honoré Champion, collections "Sources Classiques" No 115, 2014.
2 vol., brochés, 1520 p., 15 × 22 cm. ISBN 978-2-7453-2546-4.
En 1614, dans le premier traité des passions écrit en vernaculaire, Camus transmet, en s’appuyant sur les traditions antique et chrétienne, l’idée que les passions sont en soi « indifférentes », ne produisant d’actes bons ou mauvais que selon les décisions du libre-arbitre qui est en cela aidé par l’amour de Dieu.
Editions Classiques Garnier
ISBN 978-2-8124-3269-9
EAN 9782812432699
Lieu d'édition: Paris
Date de parution: 08/10/2014
Format: 15 x 22 x 1,8 cm
Nombre de pages:
331 pages
Broché
SOMMAIRE
Alice Folco et Jean-Yves Vialleton
Présentation
Maud Lejeune
Les scènes de théâtre dans les éditions de Jean de Tournes, père et fils,
aux XVIe et début du XVIIe siècles
Vincent Dorothée
Hors-champ et anonymat de l’image de spectacle. Autour d’un hypothétique
recueil lorrain du début du xviie siècle
Fabien Cavaillé