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Calls for Papers and Contributions

CfP: Diversity, Decolonization, and the French Curriculum
Posted: Monday, June 22, 2020 - 09:37

A Two-day Virtual Conference (Zoom)

Date: November 13-14, 2020

Organizers: 

Siham Bouamer (Sam Houston State University) and Loic Bourdeau (University of Louisiana-Lafayette)

In 2017 and 2019, the “Diversity, Decolonization, and the German Curriculum” (DDGC) collective brought together scholars in German studies “to discuss pedagogical approaches, course design, and instructional materials […] to make […] classrooms more inclusive and reflective of the diversity of […] students.” Following those conversations, Regine Criser and Ervin Malakaj, the two co-founders of the collective, gathered and published essays which seek “(1) to examine German Studies curricular models against the backdrop of diversity and decolonization discourses and (2) to offer curricular models, which help facilitate criticality in the spirit of diversity and decolonization discourses by connecting German Studies with critical race, gender, sexuality, migration, Indigenous, and disability studies” (p. 17). More recently, the Institute of Modern Languages Research (IMLR) organized a conference on “Decolonizing Modern Languages” (postponed due to COVID-19), with similar goals.

During this two-day virtual conference, the goal of the “Diversity, Decolonization, and the French Curriculum” (DDFC) is to provide, as a newly founded collective, a space for scholars, instructors, and practitioners to continue similar conversations in French and Francophone studies; to investigate and share strategies and ideas to diversify and decolonize the curriculum. Following the event, we plan to follow the DDGS example and put together a volume of essays.

We invite proposals for 15-minute presentations, panels, or workshops from scholars, instructors, or practitioners in French studies. Topics may include, but are not limited to:

·       Accessibility/Disability studies

·       Beyond/Reassessing the Literary Canon

·       Black and ethnic studies in the French curriculum

·       Decolonizing the French curriculum

·       Dealing with the “fallen” artists (e.g., Céline, Polanski, etc.)

·       Diversifying the French curriculum

·       Feminism and  Intersectionality

·       Language épicène in the French classroom and curriculum

·       Social and economic justice 

·       The place of the colonial past in the curriculum

·       Trigger warning, microaggressions and the French classroom

·       Queering French studies: teaching, research, service

·        

Abstract of 250 words (+ short biography) in French or English should be sent to Siham Bouamer (sbouamer@shsu.edu) and Loic Bourdeau (loic.bourdeau@louisiana.edu) by June 30, 2020.

Selected contributors will be notified within two weeks of the deadline.

Questions/inquiries are most welcome. 

Appel à communications : Écrire our la Cour ou la lecture mise en scène (Europe, XVIe – XVIIIe siècles)
Posted: Monday, June 15, 2020 - 14:44

L’objectif de cette journée d’étude est d’observer des actions d’écriture qui façonnent les cours comme lectorat. Il s’agit tout autant d’une contribution à l’histoire des usages politiques et sociaux de la littérature dans la proximité du pouvoir, que d’une invitation à saisir l’idée de cour pensée comme lieu de réception des écrits et comme espace peuplé de lecteurs. L’approche retenue invite notamment à déplacer l’idéologie curiale de Castiglione et Gracian, où la lecture, voire l’écriture, sont pour l’homme de cour des « plaisirs honnêtes qui occupent l’esprit en y imprimant une habitude vertueuse »[1]. Cette image occulte en effet le fonctionnement des cours, où l’écrit et ses modalités de diffusion et de réception démultiplient les moyens d’action dans le champ social.

À l’époque moderne, les savants et les lettrés se servent avant tout du mécénat aristocratique afin de subvenir à leurs besoins essentiels, tout en espérant atteindre, par cet intermédiaire, un patronage royal. S’intéresser aux cours princières à travers le prisme d’une histoire sociale des écrits permet ainsi d’examiner des usages de l’écrit dans l’entourage des puissants, tout autant que de penser la capacité des auteurs à miser sur la représentation idéalisée et fictionnalisée de la cour. Écrire pour la cour, mobiliser la cour comme ressource peut ainsi constituer un moyen permettant, pour une femme ou un homme de lettres, de s’assurer ou de conforter une certaine existence et visibilité. La lecture pose quant à elle un certain nombre de problèmes aux chercheurs comme le rappellent les travaux de Roger Chartier. Les traces de la réception et des effets d’un écrit sur le lecteur sont rares et, à tout le moins, difficiles à interpréter. En effet, ce que nous savons de la lecture nous le connaissons grâce à des récits qui sont aussi des actes d’écriture. Il existe bien des manuscrits ou des imprimés offerts au souverain ou à des personnages curiaux, richement reliés et destinés à des fonctions d’apparat, mais rien ne garantit qu’ils vont être lus. Quant aux écrits qui se présentent comme destinés à la cour, ils peuvent aussi, et surtout, être lus ailleurs. L’espace de réception construit et désigné par le texte est donc à dissocier du milieu social dans lequel il est effectivement reçu. Penser en termes d’action par l’écriture permet de déplacer le regard vers le travail et la démarche de l’auteur en prêtant une attention toute particulière à la manière dont il mobilise la cour, qu’elle soit princière, ducale ou encore pontificale.

Cette démarche permet de soulever un certain nombre de questions. Que voit-on de la cour lorsqu’on l’examine en tant que ressource mobilisée par une femme ou un homme de lettres ? Que signifie pour cette dernière ou ce dernier le fait de mobiliser la cour dans un acte d’écriture ? Qu’est-ce cela implique ? Que signifie le fait de mettre en récit une scène de lecture à la cour ? Et quels effets peuvent induire ces pratiques sur la cour ou l’idée de cour elle-même ? 

Une multiplicité de types d’écrits peut être envisagée, aussi bien du côté des belles-lettres que des écritures grises. Quelques exemples non limitatifs peuvent ici être invoqués comme des pistes de recherches. Il en est ainsi de la tradition des épîtres dédicatoires — destinées à solliciter la faveur des Grands mais susceptibles d’être porteuse d’effets de lectures ou de non-lecture. Récemment, Fanny Cosandey a également montré l’important usage des écrits cérémoniels et généalogiques dans la défense des rangs et préséances, ainsi que l’investissement des Grands dans leur production. Les emplois de textes dramatiques seraient également une piste pour ces journées, de même que la rédaction et la diffusion — souvent manuscrite — de mémoires, comme c’est le cas pour celles du duc de La Rochefoucauld, ou encore la circulation et la réception des fables dont La Fontaine, homme de cour, a fait sa spécialité et qui font la satire de comportements curiaux. C’est en effet une histoire de l’écriture de la lecture à la cour ou pour la cour qui est ainsi proposée à la réflexion.

 *

Comité d’organisation :

Guillaume Bazière, Emily Gervais-Ledoux, Margaux Prugnier,

doctorants en histoire moderne — Université Paris Nanterre et membres du laboratoire MéMo

(Centre d’histoire des sociétés Médiévales et Modernes)

*

Les propositions de communication sont à envoyer à l’adresse suivante :

ecrire.je.memo.2021@gmail.com avant le 1er octobre 2020.

https://memo.parisnanterre.fr/accueil/centre-d-histoire-des-societes-medievales-et-modernes-154794.kjsp

Appel à communications : Des pieds et des mains. Représentations culturelles, politiques et sociales en Europe (1450-1650)
Posted: Monday, June 15, 2020 - 14:38

Colloque organisé par Marie-Joëlle Louison-Lassablière (Université Jean Monnet, Saint-Étienne)

et Samuel Cuisinier-Delorme (Université Clermont Auvergne)

avec le soutien de l’IHRIM (UMR 5317).

Pôle Universitaire de Vichy – Vendredi 24 et samedi 25 septembre 2021

 

Pieds et mains permettent la relation à autrui, au monde et à Dieu. Comment la Renaissance appréhende-t-elle cette relation ? Les découvertes géographiques, médicales et techniques, l’avènement de nouveaux schémas de pensée et de nouvelles croyances, ainsi que les bouleversements sociaux qui en résultent ont-ils modifié la perception que l’homme se fait de ses pieds et de ses mains ? Nous proposons, lors de ce colloque, d’explorer de manière non limitative les domaines suivants :

1/ La dimension normative

La référence au pied ou à la main cherche-t-elle à véhiculer une norme ou à l’établir ?

On s’appuiera sur le système de mesures (pied, pouce), sur les codes de politesse (révérence, salut civil ou militaire), sur les codifications chorégraphiques ou théâtrales, sur les us et coutumes (cf. les accessoires qui habillent pieds et mains, comme chaussures et gants, et éventuellement ceux qui refusent cette norme, comme les moines déchaux).

Les autres peuples (notamment les peuples récemment découverts et/ou fantasmés, voire imaginaires, dont on moque les caractéristiques physiques ou auxquels on attribue des particularités étranges) sont-ils vus avec les mêmes attributs ? Le concept d’exotisme réside-t-il dans une dissemblance des pieds et des mains ?

Comment est perçu le handicap ? Dans cette optique, nous pourrons nous interroger, par exemple, sur le statut de l’estropié ou du manchot.

De la marginalité à la monstruosité : quels sont les critères qui stigmatisent le pied ou la main qui ne fonctionne pas selon les normes (statut de celui qui est né avec un pied bot ou qui est gaucher) ? Il s’agira, dans cette perspective, de réfléchir à ce que ces discriminations disent de la société où elles ont cours.

Enfin, quel intérêt y a-t-il à souligner l’anormalité ou l’irréalité de certains êtres par la difformité de leurs pieds ou de leurs mains (diable aux pieds fourchus, satyres aux pieds de bouc) ?

2/ La dimension sacrée et/ou symbolique

Comment s’impose le rôle sacré du pied ou de la main ? Nous étudierons ainsi ce qui relève de la tradition, de la croyance, de l’instrument de pouvoir.

De la main de Dieu, créatrice du premier homme, à la main du roi (qui guérit les écrouelles, qui adoube), du prêtre (qui bénit ou baptise) ou du juge (main de Justice, prestation de serment), quel pouvoir passe par la main ?

Est-ce la main ou le geste qui est signifiant ? Comment passe-t-on du corporel au symbolique ?

Comment s’exprime ce pouvoir dans le langage spécialisé, technique ou courant (ex. : « J’en mettrais ma main au feu », expression qui renvoie aux ordalies) ? On pourra également faire une étude linguistique des adages et expressions populaires comme témoignages des croyances et des superstitions liées à ce pouvoir réel ou supposé.

Si les animaux et les plantes ont des pieds, l’homme a aussi des mains : quelle part d’humain ou de divin recèle la main qui crée ? Est-elle vue comme la marque de la supériorité de l’homme sur les autres espèces ?

D’autres domaines pourront être pris en considération : la chiromancie, la physiognomonie ou le magnétisme (que suppose l’imposition des mains).

3/ La dimension humaniste

En quoi pieds et mains sont-ils perçus comme l’expression de l’individu tout entier, de sa personnalité profonde, voire de son âme ? Sont-ils la synecdoque du corps ? Que révèlent-ils ? Qu’occultent-ils ?

On pourra s’appuyer sur l’étude des représentations des pieds et des mains : planches de médecine, représentations en peinture et sculpture, gisants, etc.

Pieds et mains peuvent laisser une trace : l’empreinte. Quel(s) intérêt(s) offre-telle ?

Dans quelle mesure la vision des pieds et des mains est-elle conditionnée par une représentation mentale qu’infléchit la culture antique (influence de la Bible, de l’art grec ou romain, de la philosophie…) ?

 4/ La dimension créatrice, littéraire et artistique

La main n’est-elle qu’un outil, le pied un support ou un simple moyen de locomotion ? N’ont-ils pas un rôle au-delà d’une vision utilitaire qui relèverait d’une dimension créatrice et artistique ?

Le champ de la création est vaste, puisqu’il conviendrait de s’interroger sur les arts scéniques (théâtre, danse, marionnettes), l’écriture (l’œuvre imprimée risque-t-elle de perdre ce que le manuscrit avait d’unique ?), la peinture, les jeux (comme la mourre), ainsi que les activités physiques (escrime, jeu de paume…). On pourra alors se référer aux mythes de la création technique ou artistique, par exemple celui d’Héphaïstos (boiteux mais remarquable forgeron).

Dans la littérature et le théâtre, pieds et mains peuvent-ils avoir un rôle narratif ? Dans les œuvres dramatiques, nous pensons par exemple à la main qui tue. Ces parties du corps peuvent également être sources d’inspiration, comme dans les blasons, ces courts poèmes célébrant le corps féminin. Par ailleurs, comment pieds et mains peuvent-ils revêtir une fonction érotique ou maléfique dans un texte littéraire ?

Dans l’art, la fascination des peintres de la Renaissance pour les mains (par exemple, les études de Léonard de Vinci ou la Création d’Adam de Michel-Ange, où l’index de Dieu rejoint celui d’Adam) pourra être étudiée, dans la continuité des travaux de l’historien de l’art André Chastel, notamment dans son article « L’art du geste à la Renaissance » (in La Revue de l’Art, volume 75-1, 1987, pp. 9-16).

Danser n’est-ce pas, entre autres, « mouvoir & remuer les pieds [et] mains » pour citer partiellement la définition de Thoinot Arbaud dans son Orchésographie (1589) ? Nous pourrons alors nous interroger sur le placement des pieds et des mains et réfléchir à la dimension normative induite par les manuels chorégraphiques.

Ces pistes sont données à titre indicatif et ne sont pas limitatives. Certaines peuvent faire l’objet d’une étude croisée. Nous ne restreignons pas ce colloque à une aire géographique en particulier afin de permettre de réfléchir à cette thématique sur le plan européen.

*

Les propositions de communications en français, d’une longueur de 300 à 500 mots, assorties d’une courte notice bio-bibliographique, sont à adresser conjointement à Marie-Joëlle Louison-Lassablière (louison.lassabliere@libertysurf.fr) et Samuel Cuisinier-Delorme (samuel.cuisinier-delorme@uca.fr) avant le 1er septembre 2020.

Les notifications d’acceptation seront envoyées aux participants en octobre 2020.

*

Comité scientifique :

Samuel Cuisinier-Delorme, Université Clermont Auvergne

Anne-Valérie Dulac, Sorbonne Université

Caroline Fischer, Université de Pau et des Pays de l’Adour

Adeline Lionetto, Sorbonne Université

Marie-Joëlle Louison-Lassablière, Université Jean Monnet (Saint-Etienne)

Jean-Luc Nardone, Université Toulouse – Jean Jaurès.

 

Appel à communications : Décentrer Molière
Posted: Tuesday, June 9, 2020 - 10:49

(English version below)


14-16 avril 2022


Yale University – New York University


Les dernières décennies ont profondément transformé l’étude de Molière : abandonnant les figures
du saltimbanque mélancolique, du malade chronique ou de l’auteur romantique qui imprègnent
encore l’imaginaire collectif, les recherches sur le comédien-auteur font désormais la part belle à
ses collaborations, ses influences et ses sources, à la sociologie et aux conditions matérielles de son
théâtre, ainsi qu’aux approches interdisciplinaires. Ce renouvellement tend cependant à maintenir
Molière au centre de la réflexion : il demeure le point de fuite à partir duquel s’organisent la pensée,
les optiques interprétatives et les récits historiques.


Ne pourrait-on pas changer de point de vue, voire d’échelle ? Quelle histoire raconterait-on si l’on
adoptait la perspective de ses contemporain·e·s, libraires-éditeurs (notamment Ribou),
auteurs·trices (Desjardins, Somaize, Donneau…), artistes (Beauchamp, Charpentier, Chauveau…)
ou gazetiers (Subligny, Robinet…) ? Quelles nouvelles pistes se dessinent lorsque, au lieu de
présupposer le génie de Molière ou de présumer son succès, on le considère comme un acteur parmi
d’autres dans le champ littéraire des années 1660 ? Qu’observe-t-on en élargissant le cadrage, en
privilégiant des questions transversales (paramètres économiques, enjeux religieux, propagande et
historiographie, écriture du lointain et goût des voyages, jeu et scénographie, etc.) ou en abordant
ses pièces à partir d’autres champs d’études (musicologie, histoire de l’art, histoire du livre, arts du
spectacle, etc.) ?


Les 400 ans du comédien-auteur sont l’occasion de reconfigurer ce « moment Molière » par un
geste à la fois historiographique et méthodologique : mettre au premier plan les auteurs·trices,
corpus, pratiques, usages et approches souvent tenus en marge de la discussion critique ou limités
à des rôles ancillaires. Au lieu de réfléchir à partir de Molière et de son oeuvre, nous invitons ainsi
des communications qui s’appuient sur d’autres auteurs·trices, d’autres genres, d’autres arts,
d’autres lieux ou d’autres champs d’études. Très concrètement, il ne s’agit pas seulement d’enrichir
l’étude du Bourgeois gentilhomme par l’histoire du ballet, mais bien de partir de l’histoire du ballet
pour réinscrire Le Bourgeois gentilhomme dans une pratique et des usages plus larges ; d’étudier
les raisons pour lesquelles Chauveau a illustré les oeuvres de Molière et de cerner la place
qu’occupent ces gravures dans la production de l’artiste ; d’observer comment les gazettes traitent
de théâtre, de littérature et de musique en général afin de relire le discours qu’elles tiennent sur
Molière ; de repenser la première scène de La Comtesse d’Escarbagnas à l’aune des discours
contemporains sur le contrôle de l’information ; de comprendre que le Récit de la farce des
Précieuses ou l’édition du Cocu imaginaire ne sont pas de simples transcriptions des pièces, mais
des opérations éditoriales complexes qui dépassent de loin la seule question de Molière.


En décentrant Molière, ce colloque espère ainsi présenter des éclairages inédits sur la production
culturelle du XVIIe siècle, réévaluer le sens et la hiérarchisation de nos objets d’études, voire
déconstruire certains mythes et questionner l’évidence de certains récits établis. Moins qu’un
nouveau débat sur la légitimité du canon, il s’agit de visibiliser une histoire plurielle, soucieuse des
multiplicités et consciente de ses points aveugles. Le colloque sera également l’occasion de mettre
en scène, en voix ou en espace, dans leur totalité ou partiellement, des pièces issues de cette période
et rarement montées aujourd’hui.


Dans cette perspective, nous invitons des communications qui proposent de nouvelles manières
d’aborder Molière, son théâtre et son activité en adoptant un ou plusieurs des angles suivants :


– auteurs·trices, acteurs·trices, danseurs·euses, artistes, libraires… contemporain·e·s de
Molière ;


– pratiques et enjeux de la première modernité (fêtes de cour, historiographie, usages
publicitaires, querelle des femmes, réseaux d’échanges et de voyages, techniques de
scène…) ;


– genres non dramatiques (romans, nouvelles, poésie, mémoires, récits de voyage,
illustration, musique, danse…)


– aires géographiques et culturelles autres que la France ;


– méthodologies émergentes (études sur le handicap, sur le marketing, sur la culture visuelle,
sur le son…) et/ou concepts théoriques historiquement fondés ;


– construction du statut exemplaire de Molière dans la critique et dans la mise en scène ;
effets de champs que cette centralité produit sur les études dix-septiémistes et, plus
largement, littéraires et théâtrales ;


– propositions pratiques : atelier, lecture, intervention-spectacle, mise en scène…


Les langues du colloque sont le français et l’anglais.
Les propositions de communication (300 mots accompagnés d’une brève présentation de
l’auteur·trice) devront être envoyées avant le 1er février 2021 aux trois adresses suivantes :

 

christophe.schuwey@univ-ubs.fr


guyot@fas.harvard.edu


benoit.bolduc@nyu.edu


En fonction de leurs approches et de leurs objets d’études, les chercheurs et chercheuses
intéressé·e·s sont invité·e·s à considérer également le colloque « Retours sur Molière » qui se
tiendra en janvier 2022 à la Sorbonne et à la Comédie-Française, ainsi que les autres manifestations
annoncées sur le site Molière 2022 (http://moliere2022.org/).

 

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Call for Papers - International Conference


Decentering Molière


April 14-16, 2022


Yale University – New York University


The last few decades have profoundly altered Molière: scholars gradually laid aside the familiar
figures of the melancholic saltimbanque, the chronically sick jester, and the romantic author
forever stoking the collective imagination. Instead, recent studies of the author and actor begin with
his collaborations, his sources, and his influences, drawing our attention to the social and material
conditions of Molière’s practice, and from interdisciplinary perspectives. And yet, this shift keeps
Molière at the center: he remains the vanishing point around which critical and historical analysis
is constructed.


Can we find a more radical shift in our point of view? Recalibrate our scale? What histories might
we tell if we were to adopt the perspective not of Molière, but of his contemporaries—of publishers
(Ribou, for example), authors (Desjardins, Somaize, Donneau…), choreographers, composers, and
visual artists (Beauchamp, Charpentier, Chauveau…), or gazetteers (Subligny, Robinet…)? What
paths might we open if we think of Molière not as a genius, from the perspective of an established
legacy, but as one of many social actors in the literary field of the 1660s? What might we discover,
or discern more clearly, if we focus on cross-disciplinary historical practices (economic issues,
religious matters, propaganda, historiography, culture of travels, stage design…), and/or structure
our own histories according to multiple fields of study (musicology, art history, history of the book,
performance studies…)?


The four-hundredth anniversary of Molière’s birth provides a stage to rethink the Molière moment
on both historiographical and methodological levels. In particular, we hope to shift our attention to
those authors, writings, practices, and styles commonly confined to the margins of critical
discussion. Thus, instead of taking Molière as our starting point, we invite proposals focused on
other (less studied) writers, other genres (beyond drama), other arts (beyond belles lettres), other
places (beyond the theater), and other fields (beyond literary and drama studies). Rather than
inserting the history of ballet into a study of Le Bourgeois gentilhomme, for example, we might
begin with the history of ballet in order to inscribe Le Bourgeois gentilhomme into a larger history
of theatrical and social practice; we might consider Chauveau’s investment in illustrating Molière’s
plays from within the history of engraving and in terms of Chauveau’s own oeuvre; we might study
contemporary gazetteers’ attitudes toward literature, theater, and music generally, in order to
rethink journalistic attitudes toward Molière; we might rethink the first scene of La Comtesse
d’Escarbagnas
in terms of contemporary discourses on the control of information; or we might
work to think the Récit de la farce des Précieuses or the printed edition of Le Cocu imaginaire not
as simple transcriptions of dramatic texts, but as complicated editorial processes that extend far
beyond Molière himself.


By decentering Molière, this conference aims to shed unexpected light on the cultural production
of the seventeenth century. We hope to challenge the hierarchization of our objects of study,
deconstruct some well-established myths, and question the necessity of certain historiographical
narratives. Our hope is not to stage another debate concerning the legitimacy of the canon, but
rather to render visible a more complicated history, ever attentive to diversity (both within the
seventeenth century and within our own moment) and to our own inevitable blind spots. Also with
this aim, we very much intend the conference to furnish a space for the staging of rarely performed
seventeenth-century texts, whether read or performed, as fragments or in their entirety.


Proposals might adopt one (or several) of the following perspectives or methodologies:
- Authors, performers, composers, printers, booksellers… of the time of Molière;


- The practices and stakes of early modernity (royal festivities, historiography, publicity, la
querelle des femmes, exchange and travel networks, stage technologies…);


- Non-dramatic genres (novels, stories, poetry, memoirs, travelogues, illustrations, music,
dance…);


- Geographic and cultural contexts outside of France;


- New scholarly methodologies (disability studies, marketing studies, visual culture, sound
studies…), and/or theoretical concepts based in historical research;


- The construction of Molière as a point of reference within both criticism and theatrical
practice, and the effects of Molière’s centrality in the study of French seventeenth century,
and more broadly, on literary and theater studies, in France and beyond;


- And for practitioners: workshops, lectures, performance-lectures, or performances adopting
one or several of the above perspectives.


The languages of the conference will be French and English.
Proposals—300 words, accompanied by a brief biographical note—should be sent
before February 1, 2021 to:


christophe.schuwey@yale.edu


guyot@fas.harvard.edu


benoit.bolduc@nyu.edu


Interested scholars are also invited to apply to the conference “Retours sur Molière,” which will
take place in January of 2022 at the Sorbonne and the Comédie-Française; other events, too, can
be found listed on the official page of Molière 2022 (http://moliere2022.org)

CfP: New England Renaissance Conference (October 2020)
Posted: Thursday, June 4, 2020 - 10:12

Boston College

Saturday, October 24, 2020

Call for Papers

Theme: “Early Modern Europe: From Below, At The Margins, Behind The Scenes”

Despite revisionist studies of Early Modern Europe in past decades, the scholarly narrative still tends to privilege elite voices and sources. Instead, NERC 2020 invites papers from all fields on topics that have been overlooked or insufficiently explored.

Send abstract by August 15th (with academic affiliation and contact information) to: Franco Mormando (mormando@bc.edu; 617-552-6346)

Keynote Speaker: Marietta Camberari (MFA/Boston): “Strong Women of the Renaissance: A Preview of the Forthcoming MFA Exhibition”  

https://www.new-england-renaissance-conference.org/?page_id=241

Jobs

ST HUGH’S COLLEGE, OXFORD: The Powys Roberts Research Fellowship
Posted 23 Mar 2018 - 17:39

Applications are invited for the Powys Roberts Research Fellowship in European Literature at St Hugh’s College, Oxford, tenable from 1st October 2018. This is a fixed-term 3 year position intended for an individual who has recently completed a doctorate (that is, who has either submitted their thesis by the application deadline of 30th April 2018, or whose degree was awarded within the three preceding years), and who wishes to embark on an academic career. The post is open to those working in the fields of French & Francophone, German, or Italian Literature in any period.

 

The primary purpose of the Fellowship is research, and the postholder will be expected to use the period of the Fellowship to begin building an international research profile. He or she will normally be expected to offer some teaching for the College, under the direction of the Fellows in the subject, and/or to participate in the teaching and examining of the relevant Sub-Faculty as appropriate, up to an overall combined College and Faculty maximum of six hours per week in term. The postholder will have the ability to bring advanced research projects to fruition, excellent presentation skills, and the ability to contribute to a research community.

 

The basic stipend of the Fellow is currently £23,772 per annum, with free single accommodation, or a housing allowance of £9,260 per annum. The closing date for receipt of applications and references is Noon on 30th April 2018. More information on the role and how to apply can be found on the College website.

 

St Hugh’s College and the University of Oxford are equal opportunities employers

 

Source: H-France

Visiting Assistant Professor of French at Kansas State University
Posted 17 Mar 2018 - 18:42

The Department of Modern Languages at Kansas State University invites applications for a Visiting Assistant Professor of French for a one-year appointment, beginning in fall 2018. We seek a generalist with experience teaching beginner- and intermediate-level French language courses. Teaching load is 3/3 per academic year, including Composition and Grammar. The successful candidate will demonstrate the ability to integrate and teach literature and culture at all levels (from elementary language to advanced undergraduate courses). Minimum qualifications include: ABD or Ph.D. in French or related field with native or near-native proficiency in French and English. Candidates must be willing to participate in extra-curricular activities to promote recruitment and retention in the French major and minor. Field of specialization is open; however, preference will be given to those candidates with a demonstrated expertise in one of the following areas: translation and stylistics, Francophone culture and literature, cultural studies, or second language acquisition. The successful candidate will value multicultural perspectives in both teaching and research. Applicants must be currently authorized to work in the United States at the time of employment. Salary will be commensurate with experience and qualifications. 

Review of applications will begin April 6, 2018 and will continue until position is filled.  To apply lease submit letter of application addressing teaching philosophy, experience, and research interests to the attention of Dr. Melinda Cro, Search Committee Chair, along with vita, and transcripts (official or unofficial). Letters of recommendation will be requested at a later date. Preliminary interviews will be conducted via Skype.

  For more information and to apply: http://careers.k-state.edu/cw/en-us/job/503402/visiting-assistant-professor-french 

Kansas State University is an EOE of individuals with disabilities and protected veterans. Background check required.

Visiting Assistant Professor of French, Georgia Institute of Technology
Posted 14 Mar 2018 - 18:52

The School of Modern Languages in the Ivan Allen College of Liberal Arts at the Georgia Institute of Technology in Atlanta seeks a Visiting Assistant Professor of French beginning in August 2018. This position is full-time with a 2/2 teaching load and is renewable for up to two years.

The successful candidate will have (1) a PhD in hand by August 2018; (2) native-level competence in French; (3) an active research and publication agenda; and (4) documented evidence of successful instruction in teaching French from introductory language courses to upper-level, content-based courses. The candidate will join a vibrant French Program, which offers undergraduate majors and minors in French. Possible areas for interdisciplinary collaboration in teaching and research include but are not limited to applied linguistics, media, science and technology studies, digital humanities, intercultural communication, industry, and business. Involvement in one of the School’s intensive summer study abroad programs LBAT: Languages for Business and Technology may be a possibility.

Candidates should submit a statement of interest highlighting how they meet the job requirements, contact information for three references, including at least one who can address teaching qualifications, a current CV, and a recent writing sample to hiring@modlangs.gatech.edu in one single PDF document. Please ask your three recommenders to send their letters of recommendation separately to hiring@modlangs.gatech.edu.

Review of applications should begin on March 30, 2018 and continue until the position is filled.

Interviews will be conducted virtually in mid-April.

The School Of Modern Languages / Our Degree Programs

The School of Modern Languages emphasizes interactive learning and interdisciplinary study of languages and cultures. We offer an innovative B.S. degree in Applied Languages and Intercultural Studies (ALIS) as well as degrees in Global Economics and Modern Language (GEML) and International Affairs and Modern Languages (IAML). We are currently preparing to launch a Master’s program in Applied Languages and Intercultural studies and are planning an interdisciplinary MS in Global Media Cultures. The school is home to approximately 60 full- and part-time faculty members. The Ivan Allen College of Liberal Arts is recognized nationally and internationally for teaching and research examining the human context of engineering, science, and technology. Located in midtown Atlanta, Georgia Tech enrolls over 21,500 students and is consistently ranked as one of the top seven public universities in the country. A unit of the University System of Georgia, Georgia Tech is an AA/EO employer. Women and minorities are strongly encouraged to apply.

https://modlangs.gatech.edu/

Visiting position in French at Alfred University
Posted 1 Mar 2018 - 16:28

The Division of Modern Languages at Alfred University invites applications for a one-year position in French starting Fall 2018. The rank will be Visiting Assistant Professor or Visiting Instructor depending on qualifications. Teaching load: 3 courses per semester, all levels, including one elective in area of specialization. Ph.D. preferred, but ABDs will be considered.

Alfred University, located in rural New York State (about 75 miles south of Rochester), is a small, selective, comprehensive university with a student-centered focus and a long-standing tradition of excellence in liberal education and a strong commitment to social justice.

Application letter, CV, 3 letters of recommendation, and evidence of excellence in teaching (e.g. student or peer evaluations) should be e-mailed to humanresources@alfred.edu with "French" in subject line, or mailed to: Alfred University, Attention HR Office, 1 Saxon Drive, Alfred, NY 14802. Deadline for applications: March 15th. Direct inquiries for further information to Dr. Cecilia Beach, fbeach@alfred.edu

Alfred University actively subscribes to a policy of equal employment opportunity, and will not discriminate against any employee, student or applicant because of race, age, sex, color, sexual orientation, gender identification or expression, physical or mental disability, religion, ancestry or national origin, marital status, genetic information, military or veteran status, domestic violence victim status, criminal conviction status, political affiliation or any other characteristic protected by applicable law. Protected veterans, minorities and women are encouraged to apply.

Dean’s Postdoctoral Scholar in French
Posted 16 Feb 2018 - 14:00

Job ID: 42995 Location: Tallahassee, FL Department: Modern Languages and Linguistics | French Program

Responsibilities The French program in the Department of Modern Languages and Linguistics at Florida State University is seeking a postdoctoral fellow for two academic years beginning in Fall 2018. The successful candidate will be expected to teach two courses per semester for the French program and to be involved in research and in the activities of the French program.

We invite applicants whose research in contemporary French and Francophone Studies makes innovative connections across the disciplines and genres in areas including, but not limited to, translation studies, sociolinguistics, media studies, and digital humanities.

Qualifications Applicants should have degree in hand by May 2018.

Contact Info Please address questions about this position to Professor Aimée Boutin, Coordinator of the French Language Program, at aboutin@fsu.edu.

Pay Plan This is an OPS/temporary Job.

How To Apply If qualified and interested, apply to Florida State University at https://jobs.fsu.edu. If you are a current FSU employee, apply via myFSU > Self Service. Applicants are required to complete the online application with all applicable information. Applications must include education details even if attaching a Vita.

The application process includes an essay or statement of purpose detailing how the applicant’s research and critical outlook will contribute to and complement the French program and Winthrop-King institute.

To apply, submit an application package that includes a cover letter, a CV, a statement of purpose, a writing sample, and three confidential letters of recommendation.

**All documents should be uploaded as a single PDF. Only electronic applications are accepted.**

Request Letters of Reference This position requires that you have three confidential professional letters of recommendation submitted on your behalf. Applicants must follow the steps below to request these letters through our system: 1) After submitting your application, click the Return to Job Search link; 2) Click the My References link; 3) Click the Send/View Reference Request button next to the appropriate position; and 4) Follow the steps on that page to send your references a system generated email requesting they submit a letter of recommendation on your behalf. You may also return to the My References link and click on "Send/View Reference Request" to see if your references have responded, add additional references, or resend requests.

Open until filled Application review will begin March 19, 2018 and continue until the position is filled.

Affordable Care Act OPS employees are covered under the Affordable Care Act. OPS employees that meet certain criteria will be offered affordable health care coverage. For more information, please visit the following website regarding the Affordable Care Act, http://hr.fsu.edu/?page=benefits/insurance/insurance_home&ops=1.

Tobacco Free Campus Effective January 1, 2014, tobacco use, including simulated tobacco use, is prohibited on property, interior and exterior, owned or managed by Florida State University. This policy applies to all Florida State University students, employees, consultants, contractors, visitors, and external individuals.

Equal Employment Opportunity An Equal Opportunity/Access/Affirmative Action/Pro Disabled & Veteran Employer. FSU's Equal Opportunity Statement can be viewed at: http://www.hr.fsu.edu/PDF/Publications/diversity/EEO_Statement.pdf

Source: H-France

New Publications

Albineana Cahiers d’Aubigné 2023, n° 35 Migrations et identités dans l’Europe humaniste (XVIe-XVIIe siècles)
Posted: 7 Mar 2024 - 11:52

Albineana Cahiers d’Aubigné  2023, n° 35 Migrations et identités dans l’Europe humaniste (XVIe-XVIIe siècles)

More info here.

Recovering the Medieval in the French Renaissance (Anthony J. BRUDER)
Posted: 7 Mar 2024 - 11:49

Anthony J. BRUDER, Recovering the Medieval in the French Renaissance. Recovering the Medieval in the French Renaissance: Claude Fauchet's Veilles ou Observations, Genève, Droz, 2024.

Focusing on a little studied miscellany by Claude Fauchet (1530-1602), this book reveals the role of the medieval in crafting an image of French modernity during the Renaissance. Designed to confront the Pléiade with the rich legacy of medieval French, the Veilles argued that an illustrious vernacular had to be rooted in native traditions, richer by far than generally credited. From meter in the twelfth-century Roman d’Alexandre to the emendation of Philippe de Commynes’s Mémoires, and from dueling etiquette to the tomb of Jean de Meun, Fauchet’s observations even reach into his present moment, with essays on Lemaire de Belges, Marot, and Ronsard. Here is an echo of a very different French Renaissance, in which the Burghers of Calais are more important than Francion, and a knowledge of Old French more desirable than classical erudition. Furthermore, as a response to rupture and loss, the Veilles are perhaps the earliest snapshot of a primary stage in the reception of medieval French literature.

Abordant un recueil peu étudié de Claude Fauchet (1530-1602), ce livre révèle le rôle du médiéval dans la construction d’une image de la modernité française à la Renaissance. Conçues pour confronter la Pléiade au riche héritage de la France médiévale, les Veilles soutenaient qu’une illustre langue vernaculaire devait être enracinée dans les traditions autochtones, bien plus riches qu’on ne le pense généralement. De la métrique du Roman d’Alexandre à l’©mendation des Mémoires de Philippe de Commynes, et des règles du duel à la tombe de Jean de Meun, les observations de Fauchet portent aussi sur son époque, avec des essais sur Lemaire de Belges, Marot et Ronsard. Émerge alors l’écho d'une Renaisdance française très différente, dans laquelle les bourgeois de Calais sont plus importants que Francion, et la connaissance de l'ancien français plus souhaitable que l'érudition classique. Comme une réponse à la rupture et à la perte, les Veilles sont peut-être le tout premier instantané d'une étape fondamentale dans la réception de la littérature française médiévale.

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Recherches sur Diderot et sur l'Encyclopédie 58- 2023
Posted: 7 Mar 2024 - 11:44

Recherches sur Diderot et sur l'Encyclopédie 58- 2023.

Franck SALAÜN: Présentation
Gerhardt STENGER:Jean Mayer (1925-2023)

DIDEROT

Claire SERRANO: Diderot et l’ex-voto gallo-romain de Bourbonne- les-Bains
Clara de COURSON: Détonations atténuatives : euphémisation  érotique et rhétorique licencieuse dans Les Bijoux indiscrets
Yves DESRICHARD: Les adaptations cinématographiques de La  Religieuse
Philippe DÉAN: Sublime dégoût : l’esthétique transgressive de  Diderot

L’ENCYCLOPÉDIE

Gerhardt STENGER: L’article A de l’Encyclopédie et le travail  éditorial de Diderot
Marie LECA-TSIOMIS: Les articles impossibles, selon D’Alembert
Mitia RIOUX-BEAULNE: Renvois, rapports, liaisons. Diderot,  l’Histoire de l’Académie royale des sciences et ses Tables  alphabétiques
Colette LE LAY: Ismaël Boulliau (1605-1694) dans l’Encyclopédie
Malou Haine: Les sources des explications des planches de  Musique de l’Encyclopédie

GLANES

Emmanuel BOUSSUGE et Françoise LAUNAY : Mort à la tâche en 1772 : Gabriel Huquier, un encyclopédiste important retrouvé
David ADAMS et Daniel DROIXHE : Quelle contrefaçon rouennaise du Théâtre de Diderot a été imprimée par Louis-Joseph Oursel  pour Pierre Machuel en 1770-1771 ?

AUTOGRAPHES ET DOCUMENTS
RÉSUMÉS / ABSTRACTS

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Anne Marie Louise d'Orléans , Œuvres complètes III et dernier, éd. Jean Garapon et Nathalie Grande
Posted: 7 Mar 2024 - 11:40

Anne Marie Louise d'Orléans duchesse de Montpensier, Œuvres complètes III et dernier : œuvres diverses, édition critique de Jean Garapon et Nathalie Grande, Paris, H. Champion, 2024.

Complétant l’édition des Mémoires en 2020, la présente édition des Œuvres diverses de la duchesse de Montpensier (1627-1693) achève la publication de ses Œuvres complètes. Elle réunit des ouvrages très variés : les divertissements de salon de l’époque de la Fronde, les Divers Portraits de 1659, les courts récits satiriques de la même époque, l’utopie épistolaire féministe partagée avec Mme de Motteville en 1660, et les ouvrages spirituels de la fin de la vie. Sous des formes littéraires variées, proches de la conversation, ces textes manifestent une constante référence à l’écriture et reflètent une pratique collective largement féminine. S’y déploient en outre des inspirations déjà présentes dans les Mémoires, de la narration autobiographique au portrait, de la fiction à la satire et à la méditation spirituelle, offrant ainsi un riche point d’optique sur la culture féminine du XVIIe siècle dans son ensemble.

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Charles du Bos, un homme sans oeuvre ? (Louis Pailloux)
Posted: 7 Mar 2024 - 11:36

Louis Pailloux, Charles du Bos, un homme sans oeuvre ?, Paris, H. Champion, 2024.

Ultime porte-voix d’un humanisme européen polyglotte autant qu’intensément cosmopolite, Charles Du Bos (1882-1939) a produit une « œuvre », très partiellement publiée, qui prend le parti de la mémoire longue et sans tapages de la transmission contre tout présentisme et tout formalisme. Une éthique de la responsabilité en acte l’emporte chez lui sur les jeux de l’esthétique pure. Cet ouvrage s’efforce de déterminer, d’une part, ce qu’a été « l’œuvre » dubosienne dans sa totalité problématique et, d’autre part, quel homme aura été ce Charles Du Bos, aussi profond que difficile et méconnu, qui attend posthumément (c’était là un pari dubosien) que nous lui conférions une véritable existence.

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Conferences and Colloquia

Séminaire Genre et Normes : « La Galanterie » (Nantes, 15 juin 2018)
Posted: 29 May 2018 - 23:55

Pour celles et ceux dans la région de Nantes:

SÉMINAIRE INTER-AXES À NANTES « GENRE ET NORMES » 2017 – 2018

NATHALIE GRANDE, professeure des Universités, Université de Nantes – L’AMo EA 4276

LA GALANTERIE : COMMENT UN ART DE VIVRE PHILOGYNE PEUT-IL ÊTRE EN MÊME TEMPS PHALLOCRATIQUE ?

Aujourd’hui, à l’heure où le débat fait rage à propos de la limite entre séduction (prétendue…) et harcèlement (possible…), où l’on s’interroge pour savoir où passe la frontière entre galanterie et agression, où la galanterie « à la française » est l’objet de bien des soupçons, il est très éclairant de revenir aux sources historiques de la galanterie, pour en comprendre la nature, les ambitions, et peut-être aussi les ambivalences. Nous verrons ainsi comment les débats du XVIIe siècle sur la place des femmes dans la société et le rôle que leur assigne la « civilisation des mœurs » font de la galanterie à la fois un art de vivre qui a donné aux femmes une place nouvelle, inégalée, et en même temps un discours qui les a enfermées dans une position objectivement contrainte.

entrée libre

Vendredi 15 juin 2018 – 9h30 – 12h30

À LA MSH ANGE GUÉPIN – ALLÉE J. BERQUE – NANTES

merci de signaler votre présence à Annie Dussuet Annie.Dussuet@univ-nantes.fr

Journée d'étude: Le roman français au crépuscule de l’âge baroque (1643-1661)
Posted: 2 May 2018 - 23:17

Le roman français au crépuscule de l’âge baroque (1643-1661)

Journée d’étude du lundi 4 juin 2018

Université Charles de Gaulle-Lille 3 (Maison de la Recherche : salle F0 13)

 

Cette nouvelle journée d’étude fait partie d’un cycle de rencontres universitaires organisées chaque année à la Maison de la Recherche (Université de Lille 3) pour améliorer la connaissance du roman français de la fin des guerres de Religion au temps de la Fronde : époque pionnière qui fut également pour ce genre un âge d’or, du fait de l’explosion quantitative des fictions narratives alors publiées, mais aussi, pour nombre d’entre elles, de L’Astrée à Polexandre, eu égard à leurs évidentes qualités littéraires.

 

Le cadre historique et l’idéologie

10h. 15 : Laurence Giavarini (Université de Dijon)

La fronde et son roman

10h. 45 : Myriam Maître (Université de Rouen)

Dans quel sens tourne la clef des romans scudériens? Histoire et fiction dans le Cyrus et la Clélie

11h 15 : Pause café

11h 30 : Nicolas Corréard (Université de Nantes), L’utopie animale : autour du Supplément aux Histoires véritables de Frémont d'Ablancourt

12h : débat et déjeuner

 

Thèmes et Poétiques du roman

14h : Fanny Eouzan, L’amour au temps de la Régence dans La Nouvelle Armide de Suzanne de Nervèze (Lille, lycée Faidherbe)

14h 30 : Delphine Amstutz (Paris IV-Sorbonne), Considérations poétiques sur deux longs romans inachevés : Alcidamie et Almahide (1661)

15h : débat et pause

Autour du Page disgracié

15h 15 : Jean-Pierre Van Elslande (Université de Neuchâtel), Plaire ou instruire, il faut choisir: apprentissage et civilité dans Le Page disgracié et l'histoire comique au crépuscule de l'âge baroque

15h 45 : Claire Quaglia (Paris XII), Histoire, Mémoires et fiction de soi dans Le Page disgracié, L’Orphelin infortuné (Préfontaine) et La Relation de la captivité et liberté du sieur Emmanuel d’Aranda.

16h15 : débat et clôture de la journée d’études

*

Contacts :

Secrétariat : Laetitia Ceugnart

Laetitia.ceugnart@univ-lille3.fr

Tél. : 03.20.41.60.51/fax : 03.20.41.65.44

Organisateur : Frank Greiner

frank.greiner@free.fr

tél. : 06.80.23.76.07

ALITHILA et Université de Lille

Programme du colloque du CIR 17
Posted: 26 Apr 2018 - 11:58

XVe Colloque du CIR 17 – Centre International de Rencontres sur le 17e siècle

L’Art de la collaboration au Grand Siècle

Princeton University 10-12 mai 2018

Voir http://www.cir17.info/

Source: Volker Schröder

L’art du comédien à l’époque de Louis XIV
Posted: 29 Mar 2018 - 16:02
Journée Baroque Praxis
 
L’art du comédien à l’époque de Louis XIV
 
7 avril 2018 de 14 h à 20 h
Conservatoire à Rayonnement Régional de Boulogne-Billancourt
22 Rue de la Belle Feuille, 92100 Boulogne-Billancourt

14 h, salle 6 en mezzanine - Conférence

Retrouver l'art du comédien au XVIIe siècle : éléments d'une recherche théorique et pratique par Mickaël Bouffard et Jean-Noël Laurenti  

Selon le même principe que pour la musique ancienne, des recherches pionnières ont été menées dans les années 1970-1980 pour tenter de retrouver les techniques des comédiens des XVIIe et XVIIIe siècles. Ces recherches devaient être poursuivies et affinées (distinguer notamment les différents genres, nobles ou familiers, les différents types de rôles, ainsi que les mutations au fil des périodes chronologiques). Elles nécessitent une approche qui croise diverses disciplines (linguistique, musique et musicologie, histoire culturelle, histoire de l'art, recherche archivistique, etc.) et confronte la recherche documentaire avec la mise en pratique. Les développements récents de l'archéologie expérimentale sont également riches en enseignements méthodologiques. Ce sont ces aspects qui seront exposés en préambule à la présentation de 18 h.

Entrée libre dans la limite des places disponibles   18 h, salle d’art lyrique - Présentation d’un travail en cours

Fragments de Corneille, Molière et Racine

Direction artistique et scientifique : Mickaël Bouffard ; Matthieu Franchin ; Jean-Noël Laurenti

  L’école Théâtre Molière Sorbonne, fondée en septembre 2017 sous la direction de Georges Forestier, forme ses étudiants au jeu du comédien du XVIIe siècle (déclamation, gestuelle, déplacement scénique) à partir des recherches les plus récentes en ce domaine. Elle présente ici le travail de préparation de son premier spectacle.

Entrée libre dans la limite des places disponibles. Réservation conseillée : www.culture-sorbonne.fr

 

Source: Dramatica

Formes, pratiques et imaginaires anciens du discours indirect libre (XVIe-XVIIIe siècles)
Posted: 23 Mar 2018 - 17:31