Le mois de mars 2019 marque le 4e centenaire d'Hercule Savinien de Cyrano Bergerac, dont Edmond Rostand tira un personnage au profil bien connu.
Auteur des fameux Voyages dans les états et empires de la lune et du soleil, d'éblouissantes Lettres satiriques et amoureuses, Savinien de Cyrano, mort à 35 ans, nous a également laissé deux pièces: Le Pédant joué, comédie qui inspira Molière, et une tragédie : La Mort d'Agrippine.
De cette dernière, redécouverte, comme son auteur, grâce à Charles Nodier et à Théophile Gautier, « tous étaient d'avis [dès 1872], et c'est aussi l'opinion de M. Mounet-Sully, que Cyrano méritait à son époque, comme auteur tragique, une place d'honneur à côté de Corneille et que la reprise d'une pièce de n'importe lequel de ses contemporains n'aurait obtenu pareil succès » écrit Pierre Brun en 1893 (Cyrano de Bergerac).
Mais « la critique orthodoxe rejeta le chef-d’œuvre du rang qu’il méritait d’occuper, qu’il mérite aujourd’hui de reprendre » (Antoine Adam, Histoire de la littérature française au XVIIe siècle)...
La Mort d'Agrippine paraît au Livre de Poche, en même temps qu'elle est mise en scène au Déjazet par Daniel Mesguich, du 13 mars au 20 avril.
Trois rencontres, d'accès libre et distinct, scanderont cette résurrection dramatique. Pour s'inscrire, merci d'adresser un message, précisant votre établissement ou université de rattachement (pour les normes de sécurité à l'entrée de l'ENS et du Lycée Paul Bert) à francoise.gomez@ac-paris.fr .