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Calls for Papers and Contributions

CfP: Renaissance Landscapes (Space, Place, and Performance)
Posted: Thursday, February 6, 2020 - 13:04

The Pacific Northwest Renaissance Society is pleased to announce its 2020 Conference: Please join us for the 2020 Pacific Northwest Renaissance Society (PNRS) conference in beautiful Banff, Canada at the Banff Park Lodge in the Rocky Mountains.

Conference dates: September 24–27, 2020

Conference theme: Renaissance Landscapes (Space, Place, and Performance)

Confirmed Plenaries:

Professor Mary Floyd-Wilson, Bowman and Gordon Gray Distinguished Term Professor, The University of North Carolina at Chapel Hill

Professor Janelle Jenstad, University of Victoria, British Columbia

We invite proposals for papers, panels, or roundtables related to the theme of Renaissance Landscapes. Topics may include, but are not limited to:

How spaces relate to literary representations and political or philosophical ideas.

How places confront or support artistic and literary conventions.

How performances embody issues associated with spaces and places.

Problematizing/reimagining/revisioning of the term “landscape” as it applies to space, place, bodies, and texts.

Location: The Banff Park Lodge, Banff, Alberta, Canada

For conference updates, visit the Pacific Northwest Renaissance Society’s website: www.pnrs.org 

Conference hotel information: www.banffparklodge.com 

Please send 250-word proposals for individual papers, sessions, or roundtable panels to apatient@mtroyal.ca by May 15, 2020.

Any queries about the conference are welcome; please send queries to apatient@mtroyal.ca.

CfP: Lights and Shadows in Cartesian Medicine
Posted: Thursday, February 6, 2020 - 13:02

Venue: Pisa, 15–16 May

Invited speakers:

Annie BITBOL-HESPÉRIÈS (Paris) Maria CONFORTI (Rome) Gideon MANNING (Los Angeles) Franco Aurelio MESCHINI (Lecce) Andrea STRAZZONI (Erfurt)

 

As uniquely shaped by Descartes, medicine assumed a new role in the development of early modern natural philosophy. That one-fifth of Descartes’ entire output is dedicated to medicine should be regarded as a testimony to the constant attention he devoted to this subject, which kept him busy throughout his life in a series of anatomical observations and vivisections, visits to anatomical theatres, as well as protracted discussions with contemporary physicians. It is significant, in this regard, that Descartes’ Discours de la Méthode (1637) originally attracted a great deal of attention from learned physicians in the Netherlands and Belgium, such as Henricus Regius (1598–1679) in Utrecht and Vopiscus Fortunatus Plempius (1601–71) in Leuven. Not only is medicine one of the fruits of the tree of philosophy, but it may be used to illuminate Descartes’ methodology, physics, metaphysics (i.e., the mind-body dualism), moral philosophy and theory of emotions.

Notably, the conference will explore four main areas:

Textual: devoted to the analysis of Descartes’ 1) sources of medical knowledge, including their intellectual and social setting, and 2) published and manuscripts medical texts, also edited by Cartesian proponents, with an emphasis on the medical texts produced by Cartesian scholars and critics;

Philosophical: focused on Descartes’ approach to medical knowledge, especially the ways it befits, contrasts or develops the main strands of his natural philosophy (i.e., blood circulation, psychology, neurophysiology and embryology), other possible topics in this section include the role of medical experimentation and quantification in the seventeenth-century;

Exegetical: highlighting the early reception of Descartes’ medical theories, with their success, obscurities and failures (e.g., the explanation of nutrition), the exchanges and collaborations with his contemporaries and proponents, and the paths Cartesian scholars travelled to fill the lacunae in Descartes’ medical knowledge;

Legacy: exploring the later reactions of, and opposition to Descartes’ medicine in early modern Europe, and especially in Italy, France and Germany, where Cartesian medicine was subject of academic discussions and polemics.

Proposals are invited in any of the above-mentioned areas from scholars working on any aspect of early modern medicine, philosophy, science and technology, widely construed. Applicants should send a 300-words abstract with a short bibliography, along with a one-page CV, affiliation, and contact information to: info@csmbr.fondazionecomel.org specifying the object VivaMente 2020.

Application Deadline: 31 March 2020

Website: https://www.academia.edu/41556674/VivaMente2020_-_Lights_and_Shadows_in_...

Appel à communications : L’éloge du féminin en poésie : penser l’exaltation rhétorique
Posted: Friday, January 24, 2020 - 19:41

Sorbonne nouvelle, PARIS

Journée d'étude: "L’éloge du féminin en poésie : penser l’exaltation rhétorique"

L’éloge (du latin eulogium— épitaphe laudative et du grec elegeion, distique élégiaque) se définit comme un discours (logos) épidictique né d’une vigoureuse admiration. L’éloge implique une instance énonciative, productrice d’un discours évaluatif saturé d’amplification et de valorisation. L’éloquence de l’acte célébratif, éminemment rhétorique, établit ainsi la singularisation et l’élévation d’un objet. Communément opposé au blâme (notamment dans le cadre de la rhétorique aristotélicienne), l’éloge viserait à produire, au terme d’un discours persuasif, un jugement mélioratif de l’objet visé. Chargé de ponctuer les occasions et les champs d’activité les plus disparates (la Grèce Antique déclamera des épithalames, des thrènes, des épinicies, des parthénées…), l’éloge est surtout sensible dans la pratique de la poésie amoureuse. L’éloge du féminin traverse l’histoire littéraire : les odes et fragments saphiques, le cantique des cantiques biblique, la tradition du ghazal dans la poésie courtoise arabe et perse, les Amours et Odes ronsardiennes, Le fameux sonnet à Caliste de Malherbe, L’union libre d’André Breton, Les Poèmes à Lou d’Apollinaire, l’hommage à la Femme noire de Léopold Sédar Senghor, The lesbian body de Monique Wittig se lisent comme autant de variantes encomiastiques. Le transport laudatif peut aller jusqu’à la fétichisation de son objet : la tradition du blason déclame la beauté d’une chevelure (Jean de Vauzelles, Baudelaire), d’un sourcil, d’un front, de la gorge, d’une larme, d’un soupir, d’un « beau tétin » (Maurice Scève) ou encore des yeux (Paul Éluard). L’éloge peut même aller jusqu’à disséquer l’objet de son discours, évoquant une opération quasi anatomique : Antoine Héroët et Mellin de Saint-Gelais font ainsi l’éloge de l’œil alors l'abbé Eustorg de Beaulieu décrit minutieusement la joue, la langue ou encore le nez.

Les propositions de communication pourront suivre les axes de recherche suivants :

Les modalités de représentation du féminin :

-Il s’agit d’interroger le rapport qu’entretient l’éloge avec l’amplification de son objet. Quels rôles et conséquences attribuer à l’exagération laudative ? Textuellement sensible par le moyen de l’exclamation, l’hyperbole, l’anaphore, la répétition, l’usage du superlatif, etc., cette amplification permet-elle de rendre hommage à un objet de discours ou conduit-elle au contraire à son effacement ? Dans ce dernier cas, quel serait donc le réel contenu de l’exclamation laudative ?

-Il s’agit d’interroger le statut de l’objet du discours : étymologiquement ob-jectum (ce qui est jeté devant), il est entièrement assumé par une énonciation évaluatrice. Qu’indiquent la description, la comparaison, la gradation, la présentation totale ou partielle (le blason), etc. quant à la composition de l’objet envisagé ? L’exaltation poétique indique-t-elle une volonté de saisir entièrement l’objet par le discours, dans une sorte de possession violente ?

-Quelle relation entre le fétichisme et l’écriture, toujours partielle, d’un blason ?

-Il est aussi possible d’examiner la charge pathique de l’exaltation encomiastique, souvent lyrique. Est-il nécessaire d’exposer un entraînement affectif pour établir la singularité ou la supériorité d’un objet ? En quoi l’affect est-il garant d’authenticité poétique ? Est-il possible d’envisager une autre impulsion à partir de laquelle se déploierait le chant laudatif ? Quel rapport entre la charge pathique du chant et l’objet du discours ? Il serait ici intéressant de confronter l’apport de la philosophie des affects de l’époque au texte étudié.

Les présupposés esthétiques/ épistémologiques/ philosophiques de l’éloge :

-Quels sont les idéaux (esthétiques, moraux, religieux…) qui transparaissent dans la restitution du féminin ? Chaque éloge suppose en effet une échelle de valeurs, une hiérarchisation qui justifie la mise en avant de l’objet chanté. Quelles sont les valeurs mises en avant dans la composition du féminin ? Ces valeurs recoupent-elles les conventions esthétiques/ sociales de l’époque ?

-Le poème offre-t-il une illustration du canon de beauté de l’époque ? Si oui, quelle relation entre l’éloge du particulier et l’idée, générale, du canon de beauté ?

-L’éloge se contente-il de reprendre des valeurs philosophiquement et socialement établies ou comporte-t-il une charge argumentative, voire subversive ?

L’éloge en rapport avec la construction du genre :

-Comment comprendre la relation entre l’éloge et le blâme (le féminin étant longtemps conçue comme une altérité terrifiante ou méprisée ?) En quoi l’exaltation est-elle libération de la sensualité féminine ou symptôme d’un enfermement de son image ?

-Quelle place pour l’éloge du « féminin » dans nos sociétés contemporaines, soucieuses de déconstruire le genre ?

L’éloge, fabrique du désir :

-Quel éclairage peut-on tirer de la pratique encomiastique quant au mécanisme du désir?

-Peut-on parler d’un voyeurisme, d’un fétichisme ou d’un exhibitionnisme laudatif ?

-À qui s’adresse l’éloge érotique ? En quoi une telle écriture peut-elle contribuer à la fabrique, à la subversion ou à la reproduction d’un fantasme ?

Les propositions sont ouvertes à toutes traditions poétiques, sans restriction quant à l’époque.

Mots-clés : éloge, blâme, philosophie et rhétorique, philosophie des affects, poésie, persuasion, argumentation, stylistique, esthétique, épistémologie, éloge du féminin, poésie érotique, blason, représentation, sexe et genre

Les propositions de communications devront être envoyées avant le 15 avril 2020 par mail à l’adresse suivante : elogecolloque2020@gmail.com et devront comporter un titre, un résumé (300 mots) ainsi qu'une courte biographie (affiliation universitaire, domaine de recherche). Les communications durent 25 minutes, en français ou en anglais. Elles feront l’objet d’une publication.

Date : 3 juin 2020

Lieu : Salle Las Vergnas, Sorbonne nouvelle, PARIS

 

Comité scientifique

Hugo Azérard, Université de Cambridge

Christian Doumet, Sorbonne université

Philippe Daros, Sorbonne nouvelle

Anne-Isabelle François, Sorbonne nouvelle

Pamela Krause, Sorbonne université, co-organisatrice

Nessrine Naccach, Sorbonne nouvelle, co-organistarice

 

Bibliographie 

-Aristote, Rhétorique, trad. Jean Lauxerois, Paris, Pocket, coll. « Agora », 2007

-Chaim Perelman, L. Olbrechts-Tyteca, Traité de l’argumentation, Bruxelles, Éditions de l’Université de Bruxelles, 1988.

-dir. Alain Génetiot, L'Éloge lyrique, Nancy, Presses universitaires de Nancy, coll. "Publications du Centre d'étude des milieux littéraires", 2009.

-dir. Philippe Guisard, Christelle Laizé, Éloge et blâme figures et pratiques, coll. Cultures antiques, Paris, Ellipses, 2016.

- Marc Dominicy, Madeleine Frédéric, La Mise en scène des valeurs. La Rhétorique de l’éloge et du blâme, Lausanne, Paris, Delachaux & Niestlé, 2001.

-Emmanuelle Danblon, La fonction persuasive : Anthropologie du discours rhétorique : origines et actualité, Paris, Armand Colin, 2005.

-Laurent Pernot, La Rhétorique de l’éloge dans le monde gréco-romain, Paris, Institut d’Études Augustiniennes, 1993.

-Peter Goldie, The Oxford Handbook of Philosophy of Emotion, The Oxford Handbook of Philosophy of Emotion, New York, Oxford University Press, 2009.

-Judith Butler, Gender trouble : feminism and the subversion of identity, Routledge, New York, 1990.

-Terry Castle, The Apparitional Lesbian : Female Homosexuality and Modern Culture, Columbia University Press, New York, 1993.

Appel à communications : Problématique(s) de la fiction historique: frontière(s) des discours et des genres ?
Posted: Friday, January 24, 2020 - 19:35

Journée d’étude, jeudi 11 juin 2020, Université de Paris Est Créteil

« Problématique(s) de la fiction historique : frontière(s) des discours et des genres ? »

 

Organisation :

Agnès Edel-Roy (docteure et chercheuse associée, LIS),

Marie Florence Mbenoun (doctorante, LIS)

et Jaroslav Stanovsky (doctorant, LIS)

Pour l’EA 4395 « Lettres, Idées, Savoirs » (LIS, Université Paris Est Créteil)

Avec le soutien de l’École Doctorale « Cultures et Sociétés » (Université de Paris Est)

*****

La nature de la fiction dans ses relations à l’Histoire ne cesse de susciter l’attention des chercheurs, ainsi qu’en témoignent encore des ouvrages récents comme Fait et fiction – pour une frontière de Françoise Lavocat (2016) ou Les Bords de la fiction de Jacques Rancière (2017). Parmi les différentes fonctions de la fiction se trouve en effet sa capacité de témoigner de la réalité : « les fictions sont-elles génératrices du savoir, et, si oui, à quelles conditions ? » se demande Lubomír Doležel[1]. Au sein de cette problématique, la place centrale revient certainement à la fiction historique puisqu’elle prend pour cadre le passé. Selon Ivan Jablonka, « mimesis du réel, la fiction dit quelque chose sur la société, les groupes sociaux, les structures sociales, les rapports de classes, de production (…) à une époque donnée[2]. » Ce type de fiction, vaste dans ses formes (romans, bandes dessinées, films historiques mais aussi, partiellement, documentaires), se distingue par sa « double nature », entre art et réalité, amenuisant ainsi la frontière entre fiction et historiographie.

Définir la fiction historique dans ses particularités fait surgir un champ de questionnement relatif tant à la nature même de la littérature et de l’histoire qu’au débat sur la relation de l’histoire et de la littérature, dont l’une des traductions est l’opposition entre « monistes » et « dualistes », dès les années 1960. Les monistes (Roland Barthes dans ses essais « Introduction à l’analyse structurale des récits » et « Le discours historique », Hayden White dans Metahistory, Paul Ricoeur, partiellement, dans Temps et récit) soutiennent l’existence d’un seul mode du récit commun pour l’histoire et pour la littérature, les dualistes (Gérard Genette dans Fiction et diction, Lubomír Doležel dans Possible Worlds of Fiction and History, Françoise Lavocat dans Fait et fiction) défendent la pluralité des modes du récit.

Dans notre journée d’études, nous voudrions nous inscrire dans la lignée de ces débats tout en présentant des points de vue contemporains. Nous voudrions principalement examiner deux problématiques majeures. D’abord, comment définir la fiction historique ? Est-il possible de trouver une conception de la fiction historique qui traverse le temps et l’espace ou faut-il prendre en considération les contextes historiques et culturels relatifs ? Ensuite, quel est le potentiel cognitif de la fiction historique, sa capacité de transmettre, voire de créer, l’expérience de l’histoire ?

Le premier axe d’étude concernera donc les définitions possibles de la fiction historique. S’agit-il d’une catégorie qui traverse toute la littérature ou faut-il plutôt parler de la pluralité des fictions historiques ? Quant à la littérature française, peut-on inclure dans la même classe, par exemple, les récits médiévaux, les romans historiques « classiques » du XIXe siècle et les romans postmodernes ? Dans une perspective comparatiste, il serait intéressant aussi de se demander si la nature de la fiction historique française se rapproche ou non de celle d’autres littératures historiques, francophones ou étrangères (par exemple, les littératures russe ou espagnole). Si tant est que cette série de questions pourrait être résolue par la conception d’un cadre théorique valable pour l’ensemble des récits fictionnels historiques, quels critères seraient-ils susceptibles de former un tel cadre ? Les principes de la théorie des mondes fictionnels de Thomas Pavel, Umberto Eco, Ruth Ronen ? Ou la conception de la littérarité et l’approche fonctionnelle employées par les formalistes et structuralistes russes (Roman Jakobson), tchèques (Jan Mukařovský) ou français (Gérard Genette) ? Ou bien encore les approches pragmatiques qui s’intéressent à l’aspect communicatif du texte, à la relation spécifique établie entre l’auteur et les lecteurs ?

La deuxième problématique vise à examiner la dimension cognitive de la fiction. Quelle est sa capacité à transmettre des informations sur notre passé ? Peut-on donner raison à Ivan Jablonka qui insiste sur la nature mimétique de la fiction historique ou plutôt à Lubomír Doležel pour qui les univers créés par la fiction sont des « alternatives imaginaires du monde actuel[3] » ? Selon cette dernière théorie, la valeur cognitive de la fiction serait nécessairement limitée. Cet axe peut s’articuler autour de trois problématiques : Comment le discours littéraire dans les romans historiques coïncide-t-il avec d’autres types de discours (scientifique, philosophique, …) ? Quels procédés emploie la fiction historique pour produire le savoir ? Quel est le rôle de la fiction dans la création de la mémoire historique ?

Les questions formulées ci-dessus sont des propositions qui peuvent servir à interroger le vaste champ de la fiction historique. Nous accueillerons les propositions de communication de chercheurs dont les travaux et recherches portent sur la littérature historique, l’historiographie ou la théorie de la narration et la philosophie cognitive dans son articulation avec cette question de la fiction historique. Se limiter à un type de fiction ou à une époque particulière n’est pas un critère sélectif, nous voudrions plutôt proposer une gamme variée de communications. L’objectif de cette journée d’études est d’abord de réfléchir au phénomène de la fiction historique tout en s’inscrivant dans les tendances actuelles de la recherche sur les relations entre fiction et histoire.

*****

Les propositions de communication (maximum 300 mots) sont à envoyer au plus tard le 9 mars 2020, accompagnées de vos coordonnées et d’une courte bio-bibliographie, à l’adresse suivante : fiction-historique@mailo.com

Une réponse sera donnée par le comité scientifique le 3 avril 2020.

La journée d’étude se tiendra le jeudi 11 juin 2020, à l’Université de Paris Est Créteil, avec une prolongation possible le vendredi 12 juin 2020.

Comité scientifique : Agnès Edel-Roy (docteure et chercheuse associée, LIS), Vincent Ferré (Professeur, Littérature générale et comparée, UPEC, codirecteur du LIS), Mireille Labouret (Professeure émérite, Littérature française du XIXe siècle, UPEC), Marie Florence Mbenoun (doctorante, LIS), Yolaine Parisot (Professeure, Littératures francophones et comparées, UPEC, responsable de l’axe « Francophonie et échanges culturels » du LIS) et Jaroslav Stanovsky (doctorant, LIS).

Avec le soutien du LIS (EA 4395, dir. Vincent Ferré et Patrick Savidan) et de l’École doctorale « Cultures & sociétés » de l’université Paris Est (dir. M.-E. Plagnol).

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Bibliographie sommaire

BERNARD, Claudie, Le Passé recomposé. Le roman historique français du XIXe siècle, Paris, Hachette supérieur, 1996.

DOLEŽEL, Lubomír, Heterocosmica. Fiction and possible worlds, Baltimore/London, Johns Hopkins University Press, 1998.

DOLEŽEL, Lubomír, Possible Worlds of Fiction and History: The Postmodern Stage. Baltimore/London, Johns Hopkins University Press, 2010.

GENETTE, Gérard, Fiction et diction, Paris, Éditions du Seuil, collection « Poétique », 1991.

JABLONKA, Ivan, L’Histoire est une littérature contemporaine. Manifeste pour les sciences sociales, Paris, Éditions Points, 2017.

JAKOBSON, Roman, Huit questions de poétique, Paris, Éditions du Seuil, 1977.

JAMES, Alison et Christopher Reig (dir.), Frontières de la non-fiction, Presses Universitaires de Rennes, collection « Interférences », 2014.

LAVOCAT, Françoise (dir.), La Théorie littéraire des mondes possibles, Paris, CNRS Éditions, 2010.

LAVOCAT, Françoise, Fait et fiction – pour une frontière, Paris, Éditions du Seuil, collection « Poétique », 2016.

MUKAŘOVSKÝ, Jan, Écrits 1928-1946, Paris, Éditions des Archives Contemporaines, 2018.

PAVEL, Thomas, Fictionnal worlds, Cambridge, Harvard University Press, 1986.

RANCIÈRE, Jacques, Les Bords de la fiction, Paris, Éditions du Seuil, 2017.

RICOEUR, Paul, Temps et récit, Paris, Éditions du Seuil, 1983-1985.

RICOEUR, Paul, La Mémoire, l'histoire, l'oubli, Paris, Éditions du Seuil, 2003.

RONEN, Ruth, Possible worlds in literary theory, Cambridge, Cambridge University Press, 1994.

VEYNE, Paul, Comment on écrit l’histoire, Paris, Éditions du Seuil, collection « Points. Histoire », 1971.

WHITE, Hayden, Metahistory. The historical imagination in 19th century Europe, Baltimore/London, Johns Hopkins University Press, 1973.

 

[1] Lubomír Doležel, « Récits contrefactuels du passé », dans Françoise Lavocat (dir.), La Théorie littéraire des mondes possibles, Paris, CNRS Éditions, 2010, p. 96.

[2] Ivan Jablonka, L’Histoire est une littérature contemporaine. Manifeste pour les sciences sociales, Paris, Éditions du Seuil, coll. « Points », 2017, p. 189.

[3] Lubomír Doležel, Possible Worlds of Fiction and History: The Postmodern Stage. Baltimore/London, Johns Hopkins University Press, 2010, p. 40.

 

Appel à communications : L’art et le livre entre XVe et XVIIIe siècle, pour une approche transdisciplinaire
Posted: Friday, January 24, 2020 - 19:30

Quand image et objet-livre interagissent, cela intéresse tout autant l’histoire du livre que l’histoire de l’art et d’autres disciplines telles que les littéraires, chacune travaillant avec ses propres méthodes.

Et de fait, de nombreuses études ont déjà interrogé les relations entre visuel et textuel. La littérature scientifique en témoigne, que l’on pense aux livres d’Heures traités tant par des historiens du livre que des historiens de l’art, ou aux romans illustrés de la période moderne qui font également l’objet d’une double attention et intéressent aussi les spécialistes de la littérature. Citons par exemple les travaux du Centro di Elaborazione Informatica di testi e Immagini nella Tradizione Letteraria de la Scuola Normale de Pise sur les romans chevaleresques de la Renaissance[1] ou la thèse de Benoît Tane qui approfondit les questions des liens entre gravure et récit, et questionne jusqu’à la notion d’illustration afin de déterminer interactions et indépendance des media de la narration[2].

Il ne s’agit donc pas d’analyser une fois encore les relations entre les deux types de discours que sont l’écrit et le visuel, verbal and non verbal texts[3], pas plus que des voies relevant de la problématique du ut pictura poesis et des modes de transposition du texte en image et inversement. Nous souhaitons voir se croiser les regards sur le terrain d’un dialogue méthodologique et d’une recherche épistémologique en questionnant la polysémie de l’objet-livre et en se demandant comment différents champs disciplinaires étudient un même objet, suivant quelles modalités et dans quelles perspectives.

Le champ d’analyse est vaste et nous avons choisi de le circonscrire au livre imprimé et à l’image ante-industrielle. Nous proposons par ailleurs des axes qui doivent servir de thématiques communes d’analyse autour desquelles s’établira le dialogue. Nous avons articulé ces axes autour d’une biographie du livre et de l’art, de la création de l’illustration à ses développements endogènes et exogènes, en passant par la forme livresque comme œuvre en soi, sans oublier la place du livre dans les collections.

Axe 1 : Autour des processus créatifs dans l’objet-livre

Ce premier axe permettra de croiser les approches et les regards portés sur les images dans le livre et d’interroger leurs spécificités : comment les aborder dans une éventuelle sérialité qui se construit au fil des pages et de la lecture ? Dans quelle mesure le positionnement de l’image dans le corps de l’ouvrage peut-il orienter sa compréhension ? Quels sont les facteurs de composition d’un livre qui se répercutent sur celle de l’image ? Quelle part d’auctorialité pour l’illustrateur ? Peut-on parler d’une écriture illustrative comme d’une écriture éditoriale ?

Par ailleurs, nous voudrions également comprendre comment images et compositions typographiques particulières participent de la valeur marchande, modulent la présence du livre dans les circuits d’échanges, en incluant la dimension commerciale dans la genèse qui préside à sa réception.

Axe 2 : Art dans le livre, art né du livre

L’image qui émaille le texte lui insuffle, tout comme certains choix typographiques, une forme de rythmicité qui participe à l’acte de lecture. Nous souhaiterions que soit interrogé ce regard qui lit, suivant les lignes et les chapitres et celui qui observe l’image, échappant à la linéarité au profit d’une synchronie, et rompant, peut-être, avec le parcours diachronique que le récit avait prévu pour lui dans son déroulement.

Une autre perspective qui pourra être envisagée est celle des spécificités des images nées du livre dès lors qu’elles ne sont plus ancrées à leur support textuel premier, que ce soit des gravures autonomes ou des œuvres d’art : relèvent-elles toujours de la sphère de l’illustration ou revêtent-elles une dimension métatextuelle ?  L’objet d’art né du livre porte-t-il encore la marque de l’organisation matérielle du texte illustré qui l’a inspiré ? Quel statut conférer à ces images à la fois nées du livre et hors de l’objet ?

Axe 3 : Le livre à images et les collections

Pourvu d’images, l’objet-livre attire autant les bibliophiles que les collectionneurs. Mais les uns et les autres ne l’abordent ni ne le conservent de la même manière. Ainsi, dans les catalogues de vente, on peut le trouver classé avec la bibliothèque ou dans les collections d’estampes. Le département des estampes de la BnF nous fournit un élément de réflexion important : des séries d’illustrations conservées pour elles-mêmes et indépendamment du texte qu’elles accompagnaient. C’est donc cette proximité et cette séparation dans l’acte de collection que nous voudrions interroger ici et, plus particulièrement, dans les rapports qu’entretiennent bibliophilie et collection d’estampes.

Ces questions entraînent un corollaire en termes de classement et de signalement des images du livre au sein des collections nationales que sont les bibliothèques. La compréhension de la diversité des approches méthodologiques des chercheurs peut permettre aux établissements de faire évoluer le référencement des fonds d’images, complexes par nature.

*

Par conséquent, c’est tout naturellement à l’Enssib que cette rencontre trouve place et nous espérons qu’elle suscitera l’enthousiasme des universitaires tout comme des professionnels des musées et des bibliothèques. Ces axes ne sont en rien limitatifs et les intervenants sont invités de manière large à sonder leurs corpus au prisme des images dans l’objet-livre et du cadre chronologique défini.

Les propositions de communication, sous forme d’un résumé d’une demi-page environ, accompagnées d’un bref CV, devront être envoyées avant le 30 avril 2020 à cette adresse : histoirelivre.histoireart@gmail.com.

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Colloque organisé par

Clarisse Evrard (Université de Lille), Fabienne Henryot (Enssib / Centre Gabriel Naudé),

Chloé Perrot (Université Paris 1 Panthéon Sorbonne / Enssib),

Malcolm Walsby (Enssib / Centre Gabriel Naudé).

 

[1] Lina Bolzoni (dir.), Galassia Ariosto. Il modello editoriale dell'Orlando Furioso dal libro illustrato al web, Rome, Donzelli editore, 2017.

[2] Benoît Tane, Avec figures. Le roman illustré au XVIIIe siècle, Rennes, PUR, 2014.

[3] Donald McKenzie, Roger Chartier (préf.), Marc Amfreville (trad.), Bibliographie et sociologie des textes, Paris, Éditions du cercle de la librairie 1991, p.6.

 

[Les dates du colloque n'ont pas été signalées sur fabula.org.]

Jobs

Recherche d'un assistant de langue dans écoles américaines (source: F. Assaf)
Posted 1 Dec 2014 - 15:11

Pour plus d'informations, voir le lien suivant:

http://frenchlanguage.frenchculture.org/news/french-assistants

Contact

Carolyn Collins Educational Affairs Program Officer | French Embassy 4101 Reservoir Rd. NW | Washington D.C. 20007 Program Website Send an Email

 
Smith College, full time Lecturer
Posted 24 Nov 2014 - 14:31
The Department of French Studies at Smith College invites applications for a full-time Lecturer position beginning July 1, 2015. The initial appointment will be for three years, with the possibility of renewal. The normal teaching load is five courses per year. 

We seek an energetic generalist to teach language courses at all levels as well as introductory literary and cultural analysis. The successful candidate will participate in the development of the French undergraduate curriculum, advise students informally, and engage in the cultural, academic, and scholarly life of the Department. 

Candidates must have a Ph.D. in French Studies or a directly related field by the time of appointment, native or near-native fluency in French and English, and experience with current pedagogical practices for teaching French as a second language. Candidates familiar with online learning and the digital humanities are especially encouraged to apply. 

Located in Northampton, MA, Smith College is the largest women's college in the country and is dedicated to excellence in teaching and research across the liberal arts. A faculty of outstanding scholars interact with students in small classes, as advisors, and through student-faculty research projects. The Five College Consortium, comprised of Smith, Amherst, Mount Holyoke, and Hampshire Colleges and the University of Massachusetts, Amherst, provides a rich intellectual and cultural life and broad collegial opportunities. Details about the Department of French Studies may be found at http://www.smith.edu/french/

Submit applications at http://apply.interfolio.com/26285 with letter of application, C.V., teaching statement, and three confidential letters of recommendation. Applications received by December 1, 2014, will receive full consideration. 

Smith College is an EO/AA/Vet/Disability Employer. Women, minorities, veterans and individuals with disabilities are encouraged to apply.

Application Information

Contact: Smith College Online App. Form: http://apply.interfolio.com/26285  

 

College of Charleston, MLA, French, Francophone & Italian Studies Instructor of French
Posted 24 Nov 2014 - 14:27

The Department of French, Francophone, and Italian Studies anticipates hiring a full-time Instructor to teach and coordinate undergraduate French classes at the first and second year levels. The position includes the coordination of both adjuncts and faculty, and may include the supervision of two graduate teaching assistants. The successful candidate will be expected to teach required basic language courses, perform the coordination and supervision duties, assist with program assessment, and contribute to departmental and university service.

Minimum requirements: M.A. or M.Ed. in French in hand before the start date of mid-August and professional-level proficiency in both French and English. Preference will be given to candidates with documented successful college-level teaching experience, experience in curriculum development, applied linguistics, program articulation, assessment, or other areas of program development.

This position is not tenure track, but is renewable every 7 years contingent upon excellent performance and staffing needs. A full course load is three classes fall semester and four classes spring semester, in addition to coordination and supervision.

To apply, please submit the following documents electronically via Interfolio ByCommittee: 1) letter of application detailing experience and preparation, 2) 300 word teaching philosophy, 3) three recent letters of recommendation, 4) recent evaluations from both students and personnel whom you have supervised, 5) CV. Finalists for the position will be asked to submit a video recording of teaching a full class meeting of a French language class, preferably first-year. Applications must be received by December 1, 2014. (Click the link above to apply.) Incomplete applications and those received after the deadline will not be considered.

The College of Charleston is an employer of Equal Employment Opportunity and is committed to ensuring that all individuals have equal opportunity in employment without regard to gender, gender identity or expression, age, race, color, religion, national origin, veterans’ status, genetic information, or disability.

 

Catholic University of America, MLA, Mod Langs & Lit Clinical Assistant Professor of French and Francophone Studies
Posted 24 Nov 2014 - 14:26

The Department of Modern Languages and Literatures at the Catholic University of America in Washington, DC invites applications for the position of Clinical Assistant Professor of French and Francophone Studies (non-tenure track), starting August 2015. Two-year renewable contract with competitive salary and benefits. Responsibilities include full-time teaching (4:4), coordination of beginning and intermediate level language courses, advising, active participation in French and departmental events, and service on departmental committees. Applicants must have native or near-native fluency in French and Ph. D. in hand at time of appointment. Area of specialization open. Special consideration given to candidates with training in language acquisition and technology-enhanced language instruction. Ability to teach French for Business strongly preferred. The ideal candidate will bring enthusiasm and proven teaching excellence to provide innovative instruction along with a strong sense of commitment to building our undergraduate program and our interdisciplinary program in European Studies. Send letter of application, CV and 3 letters of recommendation through Interfolio BYCOMMITTEE. https://www.mla.org/interfolio_seekers_faqFor questions, contact Dr. Margaret Ann Kassen, Acting Chair (kassen@cua.edu). Review of applications to begin on December 5. Interviews will be conducted by Skype. CUA is an Affirmative Action, Equal Opportunity employer.

The Catholic University of America was founded in the name of the Catholic Church and maintains a unique relationship with it. The University’s operations, policies and activities reflect this foundation and relationship and are conducted in accordance with its stated mission. Regardless of their religious or denominational affiliation, all employees are expected to respect and support the University’s mission in the fulfillment of their responsibilities and obligations appropriate to their appointment.

 

Boston University, French Lecturer, College of Arts & Sciences, Romance Studies
Posted 24 Nov 2014 - 14:25

Boston University, Department of Romance Studies is seeking a full-time lecturer in French, beginning July 1, 2015. Responsibilities include teaching from beginning to advanced level; curriculum development; and collaborating with other language faculty. Minimum requirements include an MA in French, Second Language Acquisition, Applied Linguistics, or a relevant field; native or near-native ability in French and English; commitment to proficiency-based communicative instruction; familiarity with the North American higher education system; demonstrated excellence in college-level teaching for at least three years; administrative and leadership ability; and experience using technology in the language classroom. The successful candidate will also demonstrate knowledge of proficiency-based assessment and ACTFL standards; experience in training teachers and/or graduate student TFs and coordination of multi-section courses. Knowledge of advanced writing strategies; multimedia and computer technology; popular culture and media or Francophone cultural studies is a plus. The position offers a professional career track with possibility of growth.

DO NOT APPLY THROUGH THE BOSTON UNIVERSITY HR WEBSITE.

Teaching DVDs (in lieu of online videos) may be sent by postal mail to French Lecturer Search, Romance Studies, Boston University, 718 Commonwealth Avenue, Boston, MA 02215. Applications submitted through a website other than AcademicJobsOnline will not be considered. Preference will be given to applications received by December 15, 2014.

We are an equal opportunity employer and all qualified applicants will receive consideration for employment without regard to race, color, religion, sex, national origin, disability status, protected veteran status, or any other characteristic protected by law. We are a VEVRAA Federal Contractor.

Application Information

Contact: Human Resources Boston University Online App. Form: http://bu.silkroad.com/epostings/submit.cfm?fuseaction=app.dspjob&jobid=296 765&company_id=15509&jobboardid=101

 

New Publications

Retours sur Molière, dir. Claude Bourqui, Georges Forestier, Bénédicte Louvat, Lise Michel, Agathe Sanjuan
Posted: 17 Mar 2023 - 07:26

Retours sur Molière, dir.  Claude Bourqui, Georges Forestier, Bénédicte Louvat, Lise Michel, Agathe Sanjuan, Paris, Hermann, 2022.

En janvier 2022, Molière a eu 400 ans. Quatre siècles d’une notoriété prodigieuse qui s’est affirmée dès les premiers spectacles donnés à Paris à la fin des années 1650 et qui n’a cessé de s’amplifier au fil du temps, jusqu’à s’étendre à l’échelle planétaire.

Quatre cents ans après sa naissance, Molière est à la fois cet auteur construit au fil des siècles par les discours critiques et les infléchissements du goût, et ce comédien-poète fermement inscrit dans son temps, chef de troupe habile à mettre au point diverses stratégies esthétiques et économiques pour bâtir  sa carrière et faire valoir son œuvre. Le retour sur Molière nous ramène aux origines de la création des comédies et, dans un même mouvement, nous fait porter un regard renouvelé sur la manière dont s’est élaborée notre conception de l’œuvre.

Les contributions réunies dans le présent volume s’inscrivent sous le signe de ce double retour sur Molière : d’une part, un retour fondé sur une recherche documentaire renouvelée, sur les modalités concrètes de l’activité du comédien-poète et de sa troupe au travail entre 1643, date de ses débuts comme comédien, et 1680, date de la fondation de la Comédie-Française, sept ans après sa mort ; d’autre part, et dans le prolongement chronologique du premier volet, un retour sur Molière auteur, au prisme du discours critique de 1680 à 1980.

Avec les contributions de  : Sandrine Berrégard, Hélène Bilis, Claude Bourqui, Muriel Brot, Mariane Bury, Isabelle ­Calleja-Roque, Céline Candiard, Fabrice Chassot, Georges Forestier, Matthieu Franchin, ­Stéphanie Genand, Jean de Guardia, Hubert Hazebroucq, Bénédicte ­Louvat, Lise Michel, ­Emmanuelle Mortgat-Longuet, Louise Moulin, Serge Proust, ­Jocelyn Royé, Agathe Sanjuan, Anthony Saudrais, Christophe Schuwey, Marine Souchier, Frédéric Tinguely, Piermario Vescovo.

Plus d'informations ici.

Agrippa d'Aubigné, Œuvres. Tome II, éd. Jean-Raymond Fanlo
Posted: 17 Mar 2023 - 07:24

Agrippa d'Aubigné, Œuvres. Tome II. La Responce de Michau l’aveugle, La Replique de Michau l’aveugle, avec les pièces catholiques de la controverse, éd. Jean-Raymond Fanlo, Paris, Classiques Garnier, 2022.

En 1595, à Niort, à l’occasion d’une dispute théologique, Aubigné publie deux traités contre la donation de l’Église à saint Pierre et sur l’Antéchrist. Ils sont ici réédités avec les pièces catholiques. Théologie, logique, verve comique et préoccupations politiques se mêlent.

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Ignorance savante et savoirs ordinaires à la Renaissance - dir. Azar Filho (Celso Martins), Giocanti (Sylvia), Ottaviani (Didier)
Posted: 17 Mar 2023 - 07:21

Ignorance savante et savoirs ordinaires à la Renaissance, dir. Azar Filho (Celso Martins), Giocanti (Sylvia), Ottaviani (Didier), Paris, Classiques Garnier, 2022.

La Renaissance est un moment de reconstruction des langages savants, techniques et artistiques, par le remodelage réciproque de leurs notions fondamentales. L’étude propose de montrer la contribution paradoxale des savoirs « ordinaires » à la gestation conceptuelle des sciences modernes.

Plus d'informations ici.

Femme et Folie sous l’Ancien Régime - dir. Closson (Marianne), Grande (Nathalie), Nédelec (Claudine), Tranié (Ghislain)
Posted: 17 Mar 2023 - 07:19

Femme et Folie sous l’Ancien Régime, dir. Closson (Marianne), Grande (Nathalie), Nédelec (Claudine), Tranié (Ghislain), Paris, Classiques Garnier, 2022.

Les pathologies mentales des femmes, longtemps liées au corps et à la sexualité, prouveraient leur faiblesse intellectuelle et morale. Folles dans et de leur corps, les femmes inclineraient aux conduites déviantes. La question du genre est donc centrale pour étudier la folie et sa représentation.

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Éditer les œuvres complètes (xviiie siècle) (dir. Françoise Gevrey et Sylvain Menant)
Posted: 17 Mar 2023 - 07:16

Éditer les œuvres complètes (xviiie siècle), dir. Françoise Gevrey et Sylvain Menant, Paris, Classiques Garnier, "STFM", 2022.

Les spécificités et les limites de l’édition des œuvres complètes des auteurs du xviiie siècle sont étudiées dans ce volume. La pratique s’impose au temps des Lumières, mais reste d’actualité aujourd’hui, par exemple pour les œuvres de Montesquieu, Voltaire ou Rousseau.

Plus d'informations ici.

Conferences and Colloquia

Le politique et le féminin : formes et enjeux de la représentation des femmes de pouvoir dans les Mémoires d’Ancien Régime
Posted: 26 Nov 2016 - 20:32

Lyon (9-10 mars 2017)

Colloque organisé par Cyril Francès (Equipe MARGE)

Université Jean Moulin Lyon 3

Le statut politique du féminin à l’âge classique est éminemment ambivalent : en grande partie nié dans son actualité par les institutions politiques et le discours historique qui les relaie, il est largement fantasmé dans son autorité par l’idéologie galante et les fictions qui la magnifient. Le rapport des femmes au pouvoir s’énonce ainsi majoritairement au travers de représentations qui semblent les détourner chacun de leur fin propre. En effet, qu’elle soit héroïne, guerrière, administratrice ou intrigante, la femme soit se dénature dans l’ambition ou l’exercice d’une puissance politique la condamnant à se « faire homme » – selon une formule que sa souplesse polémique peut transformer en revendication aussi bien qu’en condamnation, mais qui montre combien la pratique du pouvoir suppose un renoncement au féminin –, soit corrompt le pouvoir même en le privant de la force et/ou de la rationalité qui le constituent. Parallèlement pourtant, le féminin ne cesse d’affirmer sa suprématie au sein des sphères où le pouvoir suspend en apparence son emprise directe, en particulier celle de la mondanité dans laquelle la fiction galante se superpose aux hiérarchies officielles. Si, comme l’écrit Claude Habib dans Galanterie française, « la différence des sexes est l’ailleurs du pouvoir », c’est donc en partie parce qu’elle se figure et se pense au sein de l’écart entre la réalité du pouvoir tel qu’il s’incarne et l’autorité du féminin telle qu’elle s’institue dans le discours et les pratiques mondaines.

De la Fronde jusqu’à la Révolution (mais le champ d’analyse peut être étendu de la Renaissance jusqu’au premier Empire), la situation et la configuration de cet « ailleurs » sont instables et changeantes, liées aux évolutions sociales, politiques et idéologiques qui modifient la position des femmes vis-à-vis du pouvoir.  De ce jeu de tensions, les Mémoires témoignent exemplairement, notamment parce que cet « ailleurs » est l’un des lieux à partir duquel peut s’écrire la « contre-histoire » qu’ils ambitionnent d’élaborer. Objectiver la part du féminin au sein de la réalité du pouvoir est en effet un moyen de saisir certains ressorts secrets de l’Histoire, et la plupart des hommes mémorialistes – Retz et Saint-Simon n’étant pas les moindres – s’attachent à évaluer le rôle, assumé ou masqué, ponctuel ou étendu, des femmes dans l’action politique. Plus directement encore, nombre de femmes mémorialistes, de la Grande Mademoiselle jusqu’à Mme Roland, ont été des actrices de la vie politique de leur temps. Elles doivent alors, pour expliciter le rôle qu’elles ont joué, confronter leur parole à l’ensemble des discours qui déterminent la légitimité du féminin dans l’ordre du pouvoir. Dans les deux cas, la difficulté tient à la prégnance de contenus discursifs qui, s’ils permettent de ménager une place au féminin à l’intérieur du pouvoir, brouillent l’intelligence de son action. Ainsi, par exemple, nombre de topiques romanesques donnent une forme et un contenu à la figure de la femme de pouvoir, mais au prix de son idéalisation ou de son retrait dans l’imaginaire. Plus largement, la séculaire « Querelle des femmes » fournit aux mémorialistes un réservoir d’images, culturelles et rhétoriques, qui constituent les modalités d’expression obligées du pouvoir féminin. Tous, lorsqu’ils en viennent à déchiffrer le travail réciproque qu’opèrent l’un sur l’autre le politique et le féminin, en font usage mais, simultanément, en mesure l’inadéquation.

L’enjeu de cette journée sera d’interroger, à travers la question des femmes de pouvoir dans les Mémoires, la manière dont ces œuvres construisent, en marge et en écho aux modèles fictionnels et au discours historique, des représentations du féminin en tant que puissance agissante dans l’Histoire. Comment ces représentations s’élaborent-elles à partir d’images, de normes et de valeurs héritées qu’elles relaient, recomposent ou renouvellent ? Peut-on y distinguer, au-delà de leur caractère fragmenté et multiple, certains paradigmes inédits de ce que serait la femme de pouvoir ou la femme politique ? L’objectif serait de se pencher sur ces questions sans opposer deux hypothétiques visions masculine et féminine, mais au contraire en croisant les regards, afin d’analyser comme une production dialogique la forme que prend la question du genre lorsqu’elle s’ordonne autour du rapport au pouvoir politique.

La haine de Molière
Posted: 18 Nov 2016 - 12:57

Jeudi 08 décembre 2016

09h-17h

Maison de la recherche de l'Université Paris-Sorbonne

Cette journée organisée par le Labex OBVIL (projet Molière et projet Haine du théâtre) s'intéressera à la haine suscitée par Molière et son œuvre. Professionnels du théâtre et chercheurs évoqueront divers aspects de cette hostilité qui se manifesta dès ses premiers succès et qui est toujours d'actualité. 

Inscription gratuite et obligatoire aux adresses ci-dessous avant le mardi 06 décembre.

Une pièce d'identité sera demandée à l'entrée de la Maison de la recherche

(28, rue Serpente 75006 Paris - Métro Odéon ou Saint-Michel Notre-Dame)

Élodie Bénard : elodiebenard27@gmail.com

Chiara Mainardi : chiara85.mc@gmail.com

Oriane Morvan : oriane.morvan@paris-sorbonne.fr

 

Si tu savais un peu moins plaire, / Tu ne leur déplairais pas tant. (Boileau)

La journée d’étude qui associe le Projet Molière et le Projet Haine du Théâtre est consacrée à la haine qu’engendrent Moliàre et son théâtre. Le succès des Précieuses ridicules lui suscite de nombreux ennemis ; de la satire d’Élomire à l’affaire Corneille-Molière, en passant par la cabale des dévots, l’hostilité persiste. Les attaques, émanant des contemporains ou des générations suivantes, ont porté sur différents aspects de son oeuvre et de sa vie. On s’intéressera à celles qui touchent :

- le théâtre et le genre comique en particulier : . partir des années 1660, Molière est la cible privilégiée des détracteurs du théâtre, aux yeux desquels il représente le modèle de l’auteur comique, impie et dangereux ;

- Le Tartuffe perçu comme un attentat contre la piété ;

- son statut d’auteur : en témoigne la vivacité de la polémique sur la paternité des oeuvres de Molière, relancée en 2001 ;

- sa profession de comédien et de chef de troupe : accusations d’immoralité contre les comédiens et les comédiennes (notamment, critiques des moeurs frivoles d’Armande Béjart) ;

- sa vie privée : plaisanteries d’auteurs dramatiques et de polygraphes (Donneau de Visé) — sans grande portée, mais devenues des lieux communs du discours critique sur Molière — ou pures calomnies.

L’analyse de la nature des attaques, des conditions dans lesquelles elles ont été formulées et de leurs enjeux permettra de mieux comprendre la spécificité du statut de Molière et de son théâtre.

Le Pouvoir se met en scène : le pouvoir et ses publics à l'époque moderne (XVIe – XVIIIe siècles)
Posted: 13 Nov 2016 - 13:26

Journée d'étude, vendredi 25 novembre 2016

Salle R111 – ENS de Lyon (15, parvis René Descartes, Lyon)

L'entrée est libre – Contact : labo.repham@gmail.com

 

9h – Accueil des participants.

9h10 – Introduction (Charlotte Triou).

Session 1 : En ville. (Charlotte Triou)

9h20 – Richard Cooper (Brasenose College, Oxford) : Conférence

introductive « Le pouvoir et ses publics au XVIe siècle en France : les

Entrées d’Henri II ».

10h00 – Discussion et pause.

 

Session 2 : Au théâtre. (Caroline Labrune)

10h30 – Alberto Fabris (ENS de Lyon) : « Au-delà de la scène : théâtre et

littérature, spectateurs et lecteurs dans Il Candelaio de Giordano

Bruno ».

11h – Clara Manco (Université Paris-Sorbonne) : « Les moyens politiques de

la comédie et leurs limites : l'exemple de la Restauration anglaise

(1660-1688) ».

11h30 – Lise Michel (Université de Lausanne) : « Image et ethos du pouvoir

dans les relations officielles des spectacles de Cour (années 1660) ».

12h00 – Discussion.

 

Session 3 : En musique. (Caroline Labrune)

14h30 – Jean-François Lattarico (Université Jean Moulin Lyon 3) : « La

rhétorique du pouvoir à l'épreuve de la scène. Remarques sur un topos

générique dans l'opéra vénitien du XVIIe siècle ».

15h – Barbara Nestola (CNRS, CESR / CMBV) : « L’opéra et ses publics au

XVIIe siècle : questions autour de la représentation du pouvoir ».

15h30 – Lola Salem (ENS de Lyon / Maison française d’Oxford) : « L'échec

inattendu du Thésée de Mondonville (1765 et 1767) : le public "de cour"

contre celui "de la ville", gardien et juge du répertoire lulliste au

XVIIIe siècle ».

16h – Discussion.

16h30 – Conclusion (Caroline Labrune).

 

Comité organisateur :

Alberto Fabris (doctorant ENS de Lyon – IHRIM)

Caroline Labrune (doctorante Université Paris-Sorbonne – CELLF)

Lola Salem (élève normalienne en master à l’ENS de Lyon)

Charlotte Triou (doctorante Université Lumière Lyon 2 – IHRIM).

 

Avec le soutien de :

L’ENS de Lyon

L’Université de Lyon

L’IHRIM-Lyon 2

Le CELLF (Université Paris-Sorbonne)

ED 3LA

Journée d'étude : UN XVIIe SIÈCLE HORS PANTHÉON : LES « LIBERTINS » AU XIXe SIÈCLE
Posted: 5 Nov 2016 - 18:48
ÂME D’UNE COMMUNAUTÉ, COMMUNAUTÉ D’ÂMES: SPIRITUALITÉS INDIVIDUELLES ET COLLECTIVES EN NOUVELLE-FRANCE / THE SOUL IN COMMUNITY: INDIVIDUAL AND COLLECTIVE SPIRITUALITIES IN NEW FRANCE
Posted: 6 Oct 2016 - 03:06

13 au 15 octobre 2016

Des journées d’études organisées par le:

Collectif d’Anthropologie et d’Histoire du Spirituel sous l’Ancien Régime (CAHSA)

en collaboration avec:

Simon Fraser University

The Archives of the Jesuits in Canada

L’Univers culturel de Saint-Sulpice, département des archives

Le Musée Marguerite-Bourgeoys

Inscriptions: www.cahsanet.org

PROGRAMME:

Jeudi 13 octobre

Archives des Jésuites au Canada

25, rue Jarry ouest – Montréal

8h30: Acceuil et inscriptions

9h – 10h15 : Encadrement institutionnel du spirituel / Institutional

Frameworks of Spiritual Experience

« Discours spirituel : direction et société. Les Jésuites au XVIIe siècle »

Patrick Goujon, Centre Sèvres, Facultés jésuites, Paris

« Liturgical Prescriptions and Spiritual Damage: Saint-Vallier’s Rigorist Ritual

and the Performing Arts in New France »

Joy Palacios, Simon Fraser University/CAHSA

10h30 - 12h : Prêcher et acter la foi en Nouvelle-France : des convertis

modèles ? / Catholic Preaching and Comportment in New France

« Un prédicateur sans ministère : le sauvage des Relations jésuites de la

Nouvelle-France »

Anne Régent-Susini, Université Paris III – Sorbonne nouvelle

« Une frontière de catholicité entre le Soi et l’Autre : le chapelet dans les

missions iroquoises en Nouvelle-France (1667-1679) »

Emmanuelle Friant, Université de Montréal/CAHSA

12h: Dîner/Working Lunch

13h30-15h : Parcours et héritages spirituels des converties autochtones /

Spiritual Trajectories and Heritage of Indigenous Converts

« The Redeemed Captive: Spirituality, Adoption, and Fictive Kinship in the Life

of Therese Olonhaton, Seventeenth Century Wendat Convert »

Emma Anderson, University of Ottawa

« Kateri Tekakwitha : L’héritage d’une âme spirituelle dans la spiritualité

missionnaire auprès des Amérindiens du Canada »

Marion Robinaud, École des Hautes Études en Sciences Sociales, Paris

15h00: Pause

15h30 – 17h : Visite du centre d’Archives Jésuites

17h – 18h : Séminaire en partenariat avec le centre d’Archives Jésuites

Animation : Muriel Clair, Université de Saint Boniface/CAHSA

Vendredi 14 octobre

Musée Pointe-à-Callière, Vieux Montréal

L’Éperon, salle polyvalente

350, place Royale – Montréal

8h30: Accueil

9h – 12h : Réponses spirituelles aux périls coloniaux / Spiritual

Responses to Colonial Perils

Spiritualité des colons face à la menace iroquoise / Colonial spirituality and

Fear of the Iroquois

« La foi à l’épreuve. Sujets et fidèles de la Nouvelle-France face au péril

iroquois (1640-1670) »

Yann Lignereux, Université de Nantes

« Violences du corps, violences de l'âme : le Massacre de Lachine et ses

répercussions spirituelles »

Jean-François Lozier, Musée Canadien de l’histoire

La spiritualité, côté sombre / The Dark Side of the Spiritual

« Missionary Demonology among the Jesuits in New France »

Mairi Cowan, University of Toronto

« Witchcraft Accusations as an Expression of Colonial Anxiety in Seventeenth

Century Montreal »

Stéphanie Pettigrew, University of New-Brunswick

12h: Dîner/Working Lunch

13h30 – 14h45 : La spiritualité coloniale au regard des liens familiaux /Colonial Spirituality and Family Ties

« La mission, une entreprise de famille ? Liens de parenté et développement des

réseaux de soutien aux missions jésuites »

Adina Ruiu, École des Hautes Études en Sciences Sociales, Paris/Université de

Montréal/CAHSA

« "Porter sa croix en Nouvelle-France", la correspondance de Marie-Andrée

Régnard Duplessis de Sainte-Hélène »

Dorothea Scholl, Université de Kiel

15h15 – 16h15 : Séminaire en partenariat avec les Archives

Sulpiciennes

Animation : Joy Palacios, Simon Fraser University/CAHSA

18h00 Conférence / Keynote Address

Pierre-Antoine Fabre - EHESS

«L’horizon de la Nouvelle-France dans les provinces

françaises de la Compagnie de Jésus au XVIIe et XVIIIe

siècles : lettres de demande d’envoi en mission»

Chapelle Notre-Dame de Bon-Secours

400 Rue Saint-Paul Est – Montréal

Samedi 15 octobre

Université du Québec à Montréal, Pavillon Athanase-David

Salle de la Reconnaissance – Local D-R200

1430 rue Saint-Denis – Montréal

8h30: Acceuil

9h – 12h : Tensions et collaborations spirituelles au sein des

communautés / Spiritual Tensions and Collaborations in Religious

Communities

Marie de l’Incarnation, le soi au service de l’autre / Marie de l’Incarnation:

Spiritual Exemplarity and Community

« Marie de l’Incarnation : honorer le singulier »

Marie-Caroline Bustarret, Centre Sèvres, Facultés jésuites, Paris

« Inspiration, vocation, résolution : l’interprétation d’évènements visionnaires

par Marie de l’Incarnation »

Ariane Généreux, Université de Montréal/CAHSA

Ensemble ou séparément : le spirituel en marge / Together or Apart:

Spirituality on the Margin

« L’Itinéraire spirituel du récollet Gabriel Sagard, de la Huronie

au grand couvent des Cordeliers »

Marie-Christine Pioffet, York University, Toronto

« Quand les destinées transatlantiques se rencontrent : la réunion spirituelle

de Jeanne Mance et des religieuses hospitalières de Saint-Joseph »

Claire Garnier, Université de Saint Boniface/CAHSA

Ariane Généreux, Université de Montréal/CAHSA

12h: Dîner/Working Lunch

13h30 – 14h30 : Séminaire de clôture : La place des arts et de la

matérialité dans la pratique spirituelle / Closing seminar : The Role of

The Arts and Materiality in Spiritual Practice

Animation : Dominic Hardy, Université du Québec À Montréal

16h : Visite optionnelle du Musée des Hospitalières de l’Hôtel-Dieu