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Calls for Papers and Contributions

Appel à communications : L'île dans les dramaturgies européennes (17e-18e s.) : enjeux idéologiques, philosophiques et spectaculaires
Posted: Thursday, September 26, 2019 - 11:55

Colloque international pluridisciplinaire

Sorbonne Université, Hôtel de Lauzun, 23 et 24 avril 2020

Comité d’organisation : Emanuele De Luca (Université Côte d’Azur), Andrea Fabiano (Sorbonne Université), Judith le Blanc (Université de Rouen) et Marie-Cécile Schang (Université de Bretagne-Sud)

Comité scientifique : Marie-Claude Canova-Green (Université de Londres), Manuel Couvreur (Université de Bruxelles), Sébastien Drouin (Université de Toronto), Ariane Ferry (Université de Rouen), Raphaëlle Legrand (Sorbonne Université), Frank Lestringant (Sorbonne Université), Sophie Marchand (Sorbonne Université), Marc Martinez (Université de Rouen), François Moureau (Sorbonne Université), Barbara Nestola (Centre de Musique Baroque de Versailles), Marina Nordera (Université Côte d’Azur), Marzia Pieri (Université de Sienne), Sylvie Requemora-Gros (Université Aix-Marseille)

Le motif insulaire est un topos dramatique récurrent sur les scènes européennes des XVIIe et XVIIIe siècles. Au XVIIe siècle, l’île entretient un lien privilégié avec la représentation du pouvoir politique en tant qu’espace symbolique idéalisé dans le cadre des fêtes de cours, comme dans Les Plaisirs de l’île enchantée, à Versailles en 1664. Au siècle suivant, elle devient laboratoire de pensée, prétexte philosophique pour réfléchir le monde sous la plume de Marivaux, moyen d’une représentation renversée des valeurs de la société d’Ancien Régime. On peut citer par exemple L’Île de Merlin ou le Monde renversé de Gluck et Anseaume (1753), adapté du Monde renversé de Lesage et d’Orneval (1718). Il Mondo alla roversa, opera buffa de Galuppi composé sur un livret de Goldoni, se situe sur une île et a fait l’objet d’une résurrection sous la direction de Françoise Lasserre et dans une mise en scène de Vincent Tavernier, le vendredi 15 février 2019 à 20h30 à la Philharmonie de Paris. Du même Galuppi, on peut citer également L’Uomo femminaqui se passe sur une île, joue sur l’inversion des genres et sera remis en scène prochainement par Vincent Huguet sous la direction musicale de Vincent Dumestre. Dans cette même veine des utopies féministes, le répertoire français compte L’Île des Amazones de Lesage et d’Orneval et d’autres œuvres qui reflètent des enjeux sociétaux dans l’air du temps – Les Mal-Assortis (Dufresny, 1693), L’Île du divorce (Biancolelli et Romagnesi, 1730) ou L’Île du mariage (Carolet, 1733). Certains opéras-comiques plus « documentaires » de la fin du XVIIIe, prennent pour cadre exotique des îles réelles dont il conviendrait de mesurer la part fantasmatique (Elisa ou l’habitante de Madagascar, Grétry, 1799). L’île apparaît aussi comme un espace de contrainte ou d’exclusion pour contenir esclaves, naufragés, fous ou malades. Loin d’être un simple décor exotique, en tant que motif structurel, elle apparaît dans les divertissements d’opéras, mais aussi comme vecteur de renouvellement dramaturgique pour la comédie ou l’opéra-comique. Quels sont dès lors les rapports que l’île entretient avec l’espace théâtral ? Que le théâtre de société entretient avec l’imaginaire de l’île ? Quel est le rôle politique et social joué par les îles au XVIIe siècle et au siècle des Lumières ?

Ce colloque international pluridisciplinaire envisage d’explorer les enjeux dramaturgiques, philosophiques, politiques et esthétiques du motif insulaire sur les scènes européennes. De Scio à Naxos, en passant par Ceylan, Cythère, Madère, Macao ou Madagascar, il s’agira d’évaluer la spécificitéde l’île dans la dramaturgie, de confronter le corpus dramatique aux réalités géographiques et anthropologiques de l’époque mais aussi de voir comment les metteurs en scène d’aujourd’hui s’emparent du corpus insulaire pour dire quelque chose de notre monde.

Plusieurs axes pourront ainsi être abordés, parmi lesquels :

- insularité et théâtre de société

- insularité et utopies / dystopies

- insularité et dramaturgie épisodique

- insularité et censure

- insularité et utopies féministes 

- insularité et folie

- insularité et divertissement 

- insularité et enchantement 

- insularité et espace de contrainte

- iconographie insulaire

- le rapport aux colonies

- L’analyse sérielle et contextualisée de pièces prenant pour sujet Ariane, Télémaque, Sancho Pança, Robinson Crusoé serait aussi bienvenue.

 

Les propositions de communication, assorties d’un résumé de 300 mots et d’une courte bio-bibliographie sont à envoyer à colloque.insulaire@gmail.com avant le 15 octobre 2019.

Appel de textes/Call for Papers : Mémoires du livre/Studies in Book Culture
Posted: Thursday, September 26, 2019 - 11:44

Volume 12, numéro 1, automne 2020
« LECTEUR | CENSEUR – PRESSE ET CORRESPONDANCE EN EUROPE (XVIE-XVIIIE SIÈCLE) »

Sous la direction de Sara Harvey (U. de Victoria) et Judith Sribnai (U. de Montréal)

(English below)

Nous proposons, dans le cadre de ce dossier, de lire conjointement deux formes essentielles dans les
pratiques d’écriture de l’Europe d’Ancien Régime : la correspondance et la presse. Ces deux corpus,
rarement rapprochés par la critique, présentent pourtant, outre leur imposant volume, de nombreux
points communs : fonctionnement sériel, rôle central qu’y tient l’actualité, pratique du commentaire,
fort ancrage dans une interaction avec le lecteur. Par exemple, lorsque la presse commence de prendre
forme en France au XVIIe siècle, c’est bien dans le genre épistolaire, plus ancien et codifié, qu’elle puise
à la fois un modèle et une légitimité. Ainsi, le fondateur du premier périodique culturel, Donneau de
Visé, ouvre la première livraison du Mercure galant par une lettre à une marquise en Province :

MADAME
Il n’estoit pas besoin de me faire souvenir que lors que vous partîtes de Paris, je vous promis
de vous mander souvent des nouvelles capables de nourrir la curiosité des plus Illustres de la
Province qui doit avoir le bonheur de vous posseder si long-temps. […] Passons donc aux
nouvelles, ou plustost à l’ordre que j’ay résolu pour vous en apprendre. Je vous écriray tous les
huit jours une fois, & vous feray un long & curieux détail de tout ce que j’auray appris pendant
la Semaine. (Mercure galant, 1672)

Cette amorce, exemplaire du lien tout particulier qui unit presse et correspondance, soulève plusieurs
questions : quelles inspirations (formelles, thématiques, énonciatives) la presse a-t-elle puisées dans les
correspondances? Comment les échanges épistoliers de la République des Lettres se sont-ils ajustés à
l’arrivée de cette nouvelle pratique en charge, désormais, des nouvelles fraîches? Y ont-ils puisé à leur
tour des modes et des manières? S’en sont-ils démarqués? Presse et correspondance ont-elles été
perçues comme des formes concurrentes ou, au contraire, complémentaires? Observe-t-on des
spécificités nationales, régionales, linguistiques? Il s’agit ainsi d’éclairer les particularités propres à ces
deux pratiques d’écriture qui sont également des pratiques de sociabilité mondaine et intellectuelle.
Cette approche, en mettant en relief leur évolution du point de vue éditorial, s’inscrit notamment dans
une histoire des médias sur la longue durée.

Pour aborder ces questions, nous proposons de partir de la figure du lecteur, lecteur à la fois juge et
censeur, qui constitue le centre du dispositif énonciatif de ces écritures du temps présent (Volpilhac;
Harvey). Cette figure participe en effet activement à définir un art de la communication et un savoirfaire
discursif essentiels à toutes formes de médiation. Être réel dont on sollicite regard, réponse ou
jugement, ou figure construite et idéalisée, il joue un rôle déterminant dans les choix discursifs et
éthiques des auteurs – d’ailleurs eux-mêmes lecteurs. C’est autour de lui notamment que se constitue
l’effet sériel, car c’est lui qu’il faut fidéliser et c’est avec lui que se tisse une relation sur la longue durée.
Il témoigne également du fait que la presse comme la correspondance reposent sur une relation de
dépendance explicite et le plus souvent explicitée avec la critique.

Afin de saisir les effets d’imitation, d’emprunt, de transformation, de survivance ou de métamorphose
de ce lecteur-censeur d’une pratique à l’autre, nous partirons du XVIe siècle, c’est-à-dire d’une période
qui précède les débuts de la presse, mais qui connaît toutefois les « occasionnels », les « canards » et
les nouvelles à la main. Cette perspective en amont permet de distinguer les traits de ce lecteur dont
la presse pourra s’inspirer par la suite. Nous nous arrêterons au début du XIXe siècle, début de « l’ère
médiatique » (Thérenty et Vaillant) qui recouvre d’autres enjeux. Le parcours d’une telle période
permettra de saisir l’élaboration de la figure d’un lecteur-censeur et, à travers elle, quelques aspects
essentiels de la relation qui existe entre presse et épistolaire et histoire des médias anciens en Europe.
Les articles réunis porteront soit sur des correspondances, soit sur la presse, soit sur les deux, et le
corpus choisi peut s’attacher à un pays européen ou encore à la comparaison entre deux ou plusieurs
pays. De ces rapprochements, nous tenterons de dégager : 1) quelques traits de ce lecteur-censeur et
de son évolution au cours des siècles (ami, mauvaise langue, savant, amateur, professionnel en
herbe); 2) les effets de parenté, de distance, d’écho ou de reprise entre écriture épistolaire et écriture
périodique (l’importance en particulier d’un dialogue dans le temps, de l’établissement de critères de
lecture et de jugement communs, ainsi que de la tension entre écriture coopérative et singulière).

On pourra s’interroger notamment (mais non exclusivement) sur :
- Le lecteur et les procédés de légitimation de l’écriture épistolaire ou périodique;
- Les portraits de lecteur et leur lien avec la critique;
- La place de la réception dans la production écrite : éléments d’anticipation et d’intérêts, de
réponses heureuses ou contrariées, de critiques constructives ou dévastatrices;
- Les évocations, explicites ou non, de la censure et de la loi;
- Les liens ou les antagonismes entre lecteur critique et mondain;
- Les transformations de la figure du lecteur en fonction des changements de support de
publication (correspondances paraissant en volume; extraits d’échanges épistoliers publiés
dans la presse; choix de correspondances autour d’un destinataire du type Lettres à…; etc.).

Les propositions d’article en français ou en anglais, comprenant un résumé d’environ 250 mots ainsi
qu’une courte notice biographique, devront parvenir par courriel d’ici le 15 novembre 2019 à
saraharvey@uvic.ca et judith.sribnai@umontreal.ca. Après évaluation par le comité de rédaction, une
réponse sera donnée en décembre. Les textes complets des articles dont la proposition aura été
acceptée devront être envoyés au plus tard le 1er mai 2020. Ils seront soumis, à l’aveugle, à l’évaluation
par les pairs. Le numéro paraîtra à l’automne 2020.

Bibliographie indicative
Beaurepaire, Pierre-Yves, Häseler, Jens et McKenna, Anthony (dir.), Les réseaux de correspondance à l’âge
classique (XVIe-XVIIIe siècle), Saint-Etienne, Presses de l’Université de Saint-Etienne, 2006.
 

Brétéché, Marion, Les Compagnons de Mercure. Journalisme et politique dans l’Europe de Louis XIV,
Ceyzérieux, Champ Vallon, 2015.


Cave, Christophe (dir), Le règne de la critique. L’Imaginaire culturel des Mémoires secrets, Paris, H. Champion,
2010.


Diaz, Brigitte (dir.), L’épistolaire au féminin : correspondance de femmes (XVIIIe-XXe siècle), Paris, PUF, 2017.
 

Dumouchel, Susanne, Le journal littéraire en France au dix-huitième siècle. Émergence d’une culture virtuelle,
Oxford, Voltaire Fondation, 2016.


Feyel, Gilles, La presse en France des origines à 1944, Paris, Ellipses, 2007.


Gevrey, Françoise et Lévrier, Alexis (dir.), Érudition et polémique dans les périodiques anciens, XVIIe-XVIIIe
siècle, Reims, Presses universitaires de Reims, 2009.


Haffemayer, Stéphane, L’information dans la France du XVIIe siècle : La Gazette de Renaudot, de 1647 à
1663, Paris, H. Champion, 2002.


Harvey, Sara (dir.) La critique au présent. Émergence du commentaire sur les arts (16e-18e siècles), Paris,
H. Champion, 2019.


Lévrier, Alexis, Les journaux de Marivaux et le monde des spectateurs, Paris, Presses universitaires Paris-
Sorbonne, 2007.


Panzera, Maria Cristina (dir.), L’exemplarité épistolaire. Du Moyen-Âge à la première modernité, Bordeaux,
Presses universitaires de Bordeaux, 2013.


Thérenty, Marie-Ève et Vaillant, Alain, 1836 : l’an 1 de l’ère médiatique. Étude littéraire et historique du journal
La Presse d’Émile de Girardin, Paris, Nouveaux mondes Éditions, 2001.


Volpihac, Aude, Le secret de bien lire. Lecture et herméneutique de soi en France au XVIIe siècle, Paris,
H. Champion, 2015.


Enfin, mentionnons l’indispensable répertoire des éditions numérisées, le gazetier universel
(http://gazetier-universel.gazettes18e.fr/), l’édition numérique d’Anne Piéjus sur le Mercure
galant (http://obvil.sorbonne-universite.site/corpus/mercure-galant/), celui de Stéphane
Haffemayer sur la Gazette de Renaudot (http://www.unicaen.fr/gazette/presentation.php

 

Call for Papers
Volume 12, Number 1, Fall 2020
“READER | CENSOR – THE PRESS AND CORRESPONDENCE IN EUROPE (16TH – 18TH CENTURY)”

Edited by Sarah Harvey (U. of Victoria) and Judith Sribnai (U. de Montréal)

Within the framework of this issue, we propose a joint reading of two forms fundamental to the
writing practices of Ancien Régime Europe: correspondence and the press. The two corpuses,
although rarely examined together by critics, have nevertheless numerous characteristics in common
in addition to their imposing volume: their seriality, the central role played by the news, their
commentary practices, their solid foundations in interactions with readers. For example, when the
press began to take shape in France in the 17th century, it was from the epistolary genre, older and
codified, that it drew a model and a legitimacy. Thus, Donneau de Visé, the founder of the first cultural
periodical, began the inaugural issue of the Mercure galant with a letter addressed to a marquise in
Provence:

MADAME
It is not necessary for me to remind you that when you left Paris, I promised to convey to you
often news capable of nourishing the curiosity of the most distinguished of the Province who
must have the happiness of having you for such a long time […] Let us move on, therefore, to
the news, or rather to the order that I have made of it for you to learn about it. I will write you
once every eight days & will make a long and inquiring account of everything that I will have
heard during the week. (Mercure galant, 1672)

De Visé’s preamble illustrates the unique tie that binds the press and correspondence while raising
several questions: what inspirations (formal, thematic, enunciative) did the press draw from letters?
How did epistolary exchanges in the Republic of Letters adjust to the arrival of this new practice that
took charge, from then on, of fresh news? Did they, in turn, incorporate customs and manners? Did
they differentiate themselves? Were the press and correspondence perceived as competing forms or,
on the contrary, complementary forms? Does one perceive national, regional, or linguistic specificities?
Hence, it is about bringing to light the particularities of each of these two writing practices which are
also practices of sophisticated and intellectual sociability. This approach, by highlighting their
evolution from a publishing point of view, fits into, among others, a long-term history of the media.

To address these questions, we propose starting with the reader figure, the reader who is both judge
and censor, who is at the heart of the enunciative device of these accounts of the current time
(Volpilhac; Harvey). Indeed, this figure participates actively in defining a communication art and a
discursive know-how both of which are essential to all forms of mediation. Whether they be real
people, whose notice, response or judgment is solicited, or constructed and idealised figures, readers
play a determining role in the discursive and moral choices of authors – who, moreover, are themselves
readers. It is notably around them that the serial effect takes place and it is with them that a relationship
is woven over time. They also testify to the fact that both the press and letters rely on an explicit
dependency relationship that is most often expressed through criticism.

In order to understand the effects of imitation, borrowing, transformation, survival or metamorphosis
of this reader-censor from one practice to another, we will start from the 16th century, that is to say,
from a period that precedes the beginnings of the press, but which was already familiar with
“occasional sheets,” “rags,” and hand-written news. This ascending perspective makes it possible to
identify reader characteristics from which the press could then draw inspiration. We will end at the
early 19th century, on the threshold of the “media era” (Thérenty et Vaillant) which encompasses other
stakes. The journey through such a period permits an understanding of the development of the readercensor
figure and, through that figure, some of the key aspects of the relationship that exists between
the press and correspondence and the history of old media in Europe.

Collected papers will focus either on correspondence or the press or both, and the selected corpus
can be associated with a European country or with a comparison between two or among several
countries. By bringing these corpuses together, we seek to reveal 1) a few traits of these reader-censors
and of their evolution over the course of the centuries (friend, spiteful gossiper, scholar, amateur,
budding professional;) 2) the effects of kinship, of distance, of echoing or of re-using between letterwriting
and periodical writing (the importance in particular of a dialogue at that time, of the
establishment of reading criteria and of common judgement as well as the tension between cooperative
and individual writing).

Possible topics to be examined include (but are not limited to):
- The reader and the legitimization processes of correspondence or of periodical writing;
- Reader portraits and their connection to criticism;
- The place of reception in written production: notions of anticipation and of interests, of happy
or frustrated responses, of constructive or devastating criticism;
- Evocations, explicit or not, of censorship and of the law;
- The links or the antagonisms between critical and urbane readers
- Transformations of reader figures according to changes in publication media (correspondence
collections; extracts of epistolary exchanges published in the press; choice of letters around an
addressee, such as Letters to; etc.).

Submissions for papers in French or in English consisting of an abstract of approximately 250 words
as well as a short biographical notice should be emailed to saraharvey@uvic.ca and
judith.sribnai@umontreal.ca by November 15, 2019. Proposals will be evaluated by the editorial
committee and authors will be informed of the committee’s decision in December. The complete text
of papers whose proposals were accepted should be submitted by May 1, 2020 at the latest. They will
then undergo a blind peer review. Publication is scheduled for autumn 2020.

See the selected bibliography above.
 

CfP: French Historical Studies: Music and French History/La musique et l’histoire française
Posted: Sunday, September 8, 2019 - 11:14

The editors of French Historical Studies seek articles for a special issue on music in the Francophone world to appear in 2022.

The history of the music of France has traditionally been studied as a separate category without the same robust interest as other cultural artifacts such as film and literature. More recent scholarship illuminates the place of music in French society and suggests that more work should be done to sketch out the particular place of music in all its forms in French history.

This special issue of French Historical Studies proposes to take stock of and advance this historiographical renewal. What can the production and consumption of music tell us about the shifting nature of French identity and the relationships among various constituencies in French history?

We seek a wide range of approaches to reflect the variety of recent scholarship, which includes music from outside the Hexagon. We define music in the most inclusive way to cover art music, religious music, and popular music, as well as its producers, interlocutors, and audiences.

We encourage submissions that assess the changing spaces of musical production, development of music industries, variations in media (sound recording, video, and file sharing as examples), the conditions of circulation. Music remains ubiquitous today in France, but we should look beyond the notion of sonic wallpaper and understand the particular meanings ascribed to music throughout French history. What did music mean to medieval and prerevolutionary listeners, and whom was it for? How did technological changes transform the meaning of music? Does music serve as a form of citizenship for the French?

Submissions on all periods, from medieval to contemporary, are welcome. Transnational perspectives that look at music within global and connected histories are particularly encouraged, but there should be a Francophone aspect to that history to connect it with the journal’s scholarly interests. The journal is also interested in multimedia and digital opportunities for journal articles.

Queries about submission and other matters should be addressed to the guest editors: William Weber (william.weber@csulb.edu) and Jonathyne Briggs (jwbriggs@iun.edu).

To submit an article, visit www.editorialmanager.com/fhs/default.aspx. After registering, follow the submission instructions under “Instructions for Authors” on the website. Articles may be either in English or in French but must in either case conform to French Historical Studies style and must be accompanied by 150-word abstracts in both French and English. Manuscripts should be between 6,000 and 8,000 words. For any illustrations, musical scores, and audio clips, authors must obtain written permission for both print and online publication from the relevant persons or institutions.

The deadline for submissions is September 1, 2020.

*****************

Les éditrices de French Historical Studies lancent un appel à articles pour un numéro spécial sur la musique, à paraître en 2022.

L’histoire de la musique a généralement été étudiée comme une catégorie à part. Elle n’a pas suscité le même intérêt parmi les historien(ne)s que d’autres objets culturels tels que les films ou la littérature. L’historiographie la plus récente éclaire la place de la musique dans la société française et suggère qu’il reste encore beaucoup à faire pour constituer un ensemble de connaissances historiques sur son rôle dans l’histoire.

Ce numéro spécial de FHS voudrait faire le bilan de nos savoirs et les orienter vers des pistes de recherche nouvelles. Qu’est-ce que la production et la consommation de la musique nous disent de la nature évolutive de l’identité française et des relations entre ses divers constituants ?

Nous souhaitons que ce numéro de FHS reflète la grande variété des usages historiographiques de la musique, en France mais aussi dans le monde francophone. Notre conception de la musique embrasse une diversité de genres pour couvrir la musique populaire, classique ou religieuse, mais aussi ses producteurs et productrices, ses praticien(ne)s et ses différents publics.

Les propositions devront prêter attention aux différents espaces de la production musicale, au développement des industries de la musique, aux divers médias (enregistrement sonore ou vidéo, partage de fichiers, etc.) et aux conditions de leur circulation. La musique reste omniprésente dans la France d’aujourd’hui, mais il nous faut regarder au-delà de la musique d’ambiance et comprendre la signification particulière attribuée à la musique tout au long de l’histoire française. Que signifiait la musique pour les personnes au Moyen Age ou dans la France pré-révolutionnaire, et à qui était-elle destinée ? Comment les changements technologiques ont-ils transformé le sens de la musique ? La musique renvoie-t-elle à une forme de citoyenneté pour les Français(es) ?

Toutes les périodes de l’histoire entrent dans notre champ d’investigation, de l’époque médiévale à nos jours. Les perspectives transnationales, qui s’intéressent à la place de la musique au sein d’une histoire globale et connectée, sont particulièrement encouragées, à condition qu’elles intègrent une dimension francophone. FHS est également attentif aux possibilités d’intégrer des dimensions multimédia ou numériques aux articles.

Les propositions d’articles, ainsi que toutes vos questions, sont à adresser à nos éditeurs invités : William Weber (william.weber@csulb.edu) et Jonathyne Briggs (jwbriggs@iun.edu).

Pour soumettre un article, veuillez consulter www.editorialmanager.com/fhs/default.aspx. Après vous être enregistré(e), suivez les instructions de la section « Instructions for Authors ». Les articles peuvent être soumis en anglais ou en français, mais, dans les deux cas, ils doivent être conformes au style de FHS, et doivent être accompagnés d’un résumé de 150 mots rédigé à la fois en français et en anglais. Les manuscrits doivent comporter entre 6 000 et 8 000 mots. Concernant les illustrations, les autrices et les auteurs doivent obtenir la permission écrite de les publier sous forme papier et digitale de la part des personnes dépositaires des droits sur ces images ou extraits sonores, ou de la part des responsables des institutions d’où les images et la musique sont originaires.

La date limite pour soumettre les articles est fixée au 1 septembre 2020.

Source: H-France

Appel à communications : La mobilité des plantes à travers le récit
Posted: Friday, September 6, 2019 - 10:39

14 au 16 mai 2020

Université McGill/Université du Québec à Montréal (UQAM) (L'anglais suit)

"Dire que les plantes sont immobiles procède d’un anthropocentrisme qui nous empêche de voir au-delà de notre échelle de temps habituelle. […] Les plantes ne cessent de se déplacer, accompagnant les mouvements des populations humaines. Comme le dit bien joliment Michel Valentin, les plantes voyagent par le biais de leur plus noble conquête, l’homme." Francis Hallé, Éloge des plantes 

Ce colloque international organisé conjointement par Stéphanie Posthumus, de l’Université McGill, et Rachel Bouvet, de l’Université du Québec à Montréal, vise à examiner les plantes à travers les récits en prenant appui sur des nouveaux paradigmes végétaux en science, philosophie, et écologie. La conception de la plante comme être vivant immobile (enraciné, sans mouvement) en opposition aux animaux qui, eux, sont mobiles (grimper, ramper, marcher, courir, sauter, voler, nager, etc.), se trouve de plus en plus remise en question. Les études montrent que les plantes bougent grâce au vent, à l’eau, aux animaux, aux êtres humains, et que les racines elles-mêmes jouent un rôle dans la progression du végétal sur le sol. Or, l’observation du végétal se double généralement d’une mise en récit : que l’on pense aux anecdotes rapportées à propos de telle ou telle plante, aux récits de voyage ou de découverte, dans tous les cas le discours joue un rôle fondamental. Si elles sont parfois à l’origine du récit, les plantes mobilisent également les humains de multiples façons: depuis l’aube de l’humanité, elles les font bouger pour des raisons alimentaires, vestimentaires, thérapeutiques, commerciales, spirituelles, politiques, imaginaires, etc. C’est cet entrelacement entre le récit, la plante et la mobilité que nous aimerions examiner, à partir de trois axes explorant tour à tour l’archéologie de la notion de mobilité, sa dimension géographique et sa dimension littéraire et culturelle.

Axe archéologique et anthropologique

Comment conçoit-on la mobilité de la plante depuis l’Antiquité? Quelles sont les périodes charnières au cours desquelles un changement majeur est apparu dans la manière de voir la plante ? Pour comprendre le changement d’échelle caractéristique de l’époque actuelle, où l’on s’interroge sur la capacité de la plante à se déplacer par elle-même, il importe de se pencher sur l’évolution des notions liées à la mobilité des plantes (l’idée de cheminement dans les récits de merveilles, le déplacement des populations végétales, etc.). Les textes littéraires constituent un terrain d’étude privilégié dans la mesure où les découvertes scientifiques liées au végétal font appel au récit, notamment au récit de voyage. On s’intéressera également aux savoirs qui s’opposent parfois au savoir scientifique, comme les savoirs indigènes, nomades, etc., dans lesquels le récit et la transmission orale jouent un rôle-clé.

Axe géographique et spatial

Modes de circulation Au-delà des éléments naturels comme l’eau et le vent, l’évolution des transports (pieds, bateaux, avions) a influencé la dispersion des plantes dans les différents continents. Quel rôle ont joué certaines espèces végétales dans les mouvements de migration humaine, de colonisation, ou encore dans les relations interculturelles ? Quelles zones géographiques, quels facteurs politiques et/ou culturels sont mis en exergue dans les récits ? Comment la plante traverse-t-elle les frontières régionales, nationales, transnationales?

Modes de représentation Quels sont les liens entre la carte, l’empreinte végétale, le dessin et le récit lorsqu’il est question de suivre le mouvement végétal? Comment la cartographie littéraire peut-elle représenter la mobilité végétale telle qu’imaginée et décrite dans le récit? Comment la représentation spatiale du mouvement végétal peut-elle intégrer des échelles géographiques différentes (locale, nationale, transnationale, globale)? Comment les humanités numériques et les humanités spatiales peuvent-elles aider à traduire le mouvement végétal à travers les récits?

Axe littéraire et culturel

Comment se manifeste la transformation du regard sur le végétal dans les textes contemporains, marqués par la montée d’une conscience écologique depuis les Sommets de la Terre (Rio en 1992)? Comment la littérature peut-elle aider à voir le végétal autrement ? Quelles observations littéraires et narratives peut-on tirer de la réécriture de l’histoire des plantes et de leur circulation à travers le monde lorsque l’accent est mis sur l’agentivité des plantes ? Comment le texte intègre-t-il le temps végétal ? Quelles sont les formes littéraires, les voix narratives et les genres qui sont propices au végétal, etc.?

À l’image de la plante, la langue du récit se nourrit d’un lieu ou d’un environnement. Notre colloque privilégiera les récits écrits en français, tout en accueillant des corpus écrits dans d’autres langues. Les participant.e.s pourront s’exprimer en français ou en anglais, mais devront comprendre les deux, afin que la communication puisse s’établir.

Approches possibles : épistémologique, philosophique, anthropologique, littéraire, sémiotique, historique, géographique, écocritique, géopoétique, etc.

Les propositions de communication (exposés d’environ 20 minutes) sont attendues sous la forme d’un résumé d’environ 400 mots. Chaque proposition doit être envoyée accompagnée d’un titre, de l’indication de l’axe de réflexion choisi, de références bibliographiques et d’une courte bio-bibliographie (200 mots).

Formats : fichier Word ou PDF

Langues : français, anglais

Échéance : le 15 septembre 2019

Notification : le 15 octobre 2019

Merci d’envoyer les propositions à l’adresse suivante : imaginairebotanique@gmail.com

Comité d’organisation :

Stéphanie Posthumus, Département de langues, lettres, cultures, McGill University

Rachel Bouvet, Département d’études littéraires, Université du Québec à Montréal

 

CALL FOR PROPOSALS

International Conference - Plant Mobility and Narrative

McGill University / University of Quebec in Montreal

May 14-16, 2020  

To say that plants are immobile is the sign of an anthropocentrism that keeps us from seeing beyond human time scales […] Plants never stop moving, in the company of human populations. As Michel Valentin so beautifully put it, plants travel thanks to their most noble conquest, humans.

Francis Hallé, In Praise of Plants

Jointly organized by Stephanie Posthumus at McGill University and Rachel Bouvet at the University of Quebec in Montreal, this international conference will examine plant narratives in light of new, emerging paradigms in the botanical and environmental sciences, plant philosophies and vegetal studies. The idea of the plant as an immobile organism (rooted, fixed in place) in opposition to animals as moving creatures (climbing, crawling, slithering, flying, swimming, etc.) no longer holds. Studies show that plants move with the wind, in water, on animals and humans, and that even roots play a role in vegetal movement at ground level. Moreover, observations about plant movement are often conveyed through narrative form; for example, anecdotes about a specific plant encounter, travel narratives about discovering or following a plant species, imaginary tales of other plant worlds – these narratives all rely heavily on recounting, telling, and storying. Plants are often at the root or origin of these discursive practices, but they also mobilize humans in many different ways. Since the beginning of human history, plants have made humans move for reasons of food, clothing, medicine, commerce, spirituality, politics, myth, etc. We propose three perspectives for examining the intertwining of narratives and plant mobility: archaeologies/anthropologies of the notion of plant mobility, geographies/spaces of plant mobility, and literatures/cultures of plant mobility.

Archaeologies and anthropologies

How has plant mobility been understood over the ages? What are the key historical moments at which the view of plants changed? In order to understand the recent shift towards understanding the individual organism’s vegetal movement, it is necessary to have a sense of the evolution of different terms related to plant mobility (the idea of plant growth in récits de merveilles, the dispersal of plant populations, etc.) Literary texts will serve as the main area of study for these archaeologies that will foray into the ways in which scientific discoveries about plants make use of narrative. This perspective on plant mobility may also examine alternative forms of plant knowledge, such as traditional ecological knowledge, that have emerged to counter the hegemonic scientific worldview by cultivating practices of narrative and oral story-telling.

Geographies and spaces  

Modes of dispersal

In addition to using natural elements like water and wind, plants have benefited from the invention of different modes of transportation (boats, cars, airplanes) to disperse across larger regions, countries, and continents. What role have specific plant species played in human migration, colonization, and intercultural relations more generally? What geographical zones, political and cultural factors are highlighted in narratives about plant mobility? How have plants traversed regional, national, and transnational borders?

Modes of representation

What are the significant links between maps, prints, drawings, and narratives when it comes to following plant movement? How can literary cartography help represent plant movement as it is imagined and described in narrative? How do spatial representations of plant movement contend with multiple geographical scales (local/global) and views (transversal/bird’s eye)? How can the digital humanities and spatial humanities contribute to the visualization of plant mobility in narratives?

Literatures and cultures

How are new ways of viewing plants as mobile agents expressed in contemporary literary texts written? To what extent has this view been marked by a growing environmental awareness that can be dated back to the first Earth Summit held in Rio in 1992? How do literary texts push the reader to see plants differently? What literary and narrative observations can be made about the rewriting of plant histories and their movement around the world in light of the notion of plant agency? How does the literary text integrate plant temporalities? What literary forms, narrative voices and literary genres are most often used for narrating plant mobility?

As is true for plants, a text’s language is nourished by place and environment. This international conference will take as its main object of study texts written in French while also welcoming other nonliteratures. Conference participants are welcome to give their paper in French or in English, but they will need to understand both languages to facilitate communication and the exchange of ideas.

Possible approaches: epistemological, philosophical, anthropological, literary, semiotic, historical, geographical, ecocritical, geopoetic, etc.

Please submit a 400-word abstract (presentations will be 20 minutes in length), as well as a title, a note indicating into which of the three perspectives your presentation fits, a list of bibliographical references, and a 200-word bio-bibliography.

Format: Word or PDF files only

Languages: English or French

Deadline for proposal submission: September 15, 2019 Notification of acceptance: October 15, 2019

You may send your abstracts and additional information to the following address:  imaginairebotanique@gmail.com

Organizational committee:

Stephanie Posthumus, Department of Languages, Literatures, and Cultures, McGill University

Rachel Bouvet, Département d’études littéraires, Université du Québec à Montréal

CfP: Graduate Student Conference in French at University of Arizona
Posted: Thursday, August 29, 2019 - 13:22

February 28-29 2020

The Department of French & Italian at the University of Arizona is delighted to invite MA and PhD students to submit one of the following:

an abstract for an oral presentation (20 minutes + 10 minutes for questions/comments)

a  poster for work in progress  

The oral presentation and poster may be a research paper written for a graduate class or it may be part of a thesis or dissertation in one or more of the following areas:

Theoretical and applied linguistics

First, second language acquisition

Teaching French as a second/foreign language

Digital technologies (and pedagogy)

French and Francophone literature, culture and civilization 

French and/or Francophone cinema

Women’s studies, queer studies and sexuality

 

We are also inviting students in visual arts to submit their original work related to French and/or Francophone culture in photography, painting, drawing or short films. The selected submissions will be exhibited during the conference and on our website. 

We are pleased to present two plenary speakers:

Dr. Sébastien Dubreil, Teaching Professor of French and Francophone Studies, Second Language Acquisition, and Technology-Enhanced Learning at Carnegie Mellon University

Dr. Moradewun Adejunmobi,Professor of African American and African Studies at University of California, Davis

Participants will be able to attend a workshop on Digital Humanities led by Dr. Bryan Carter, Associate Professor of Africana Studies and Director of the Center for Digital Humanitiesat the University of Arizona. 

 Considering digital humanities as a part of your professional portfolio

As seen by the rise in digital humanities conferences presentations workshops and publications, the digital humanities should be considered as an important addition to the professional portfolio of any new or rising academic. This workshop will offer ideas on how to get started in the digital humanities and a few examples of existing projects.

Submit your abstract by November 15, 2019 here: https://2ndazconference.sciencesconf.org/index/unauthorized

 

New Publications

Exercices de rhétorique - numéro 19 | 2022 – La quantité syllabique
Posted: 14 Sep 2022 - 08:15

Chères et chers collègues,
 
Nous avons le plaisir de vous annoncer la parution du numéro 19 | 2022 – La quantité syllabique de la revue en ligne Exercices de rhétorique (UGA Éditions, publication Cléo/OpenEdition), à l'adresse suivante:

https://journals.openedition.org/rhetorique/


Nous vous en donnons ci-dessous la table des matières.

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Exercices de rhétorique

Direction
francis.goyet@univ-grenoble-alpes.fr
christine.noille@sorbonne-universite.fr

 

19 | 2022
La quantité syllabique

·         DOSSIER. La quantité syllabique : oreille et théorie (xvie-xviiie siècles)

Sous la direction de Sophie Hache

Sophie Hache

Présentation. Comment concevoir la quantité syllabique en français ? [Texte intégral]

Olivier Bettens

Prosodie du français aux xvie et xviie siècles : le point de vue du grammairien contre celui du musicien-poète [Texte intégral]

Isabelle His

La prosodie de l’air strophique et le problème de la première strophe (fin xvie et début xviie siècles) [Texte intégral]

Jean Duron

La quantité syllabique dans les paroles de musique de Pierre Perrin (ca 1620-1675) [Texte intégral]

Aline Smeesters

Quantité syllabique et accentuation de la prose latine en France aux xvie et xviie siècles [Texte intégral]

Claire Fourquet-Gracieux

Naissance des dictionnaires de rimes, avenir de la quantité. D’Étienne Tabourot (1572) à Pierre Richelet (1692) [Texte intégral]

Claudia Schweitzer

Le Traité de la prosodie françoise de l’Abbé d’Olivet : ancien ou nouveau regard sur la quantité syllabique ? [Texte intégral]

Carole Boidin

« L’invention de la vraye quantité de nos Syllabes » chez les Arabes : la tentative de Pierre Vattier, 1660 [Texte intégral]

·         DOCUMENT. Isaac Vossius et la quantité syllabique dans le De poematum cantu et viribus rythmi (Oxford, 1673)

Présentation, texte, traduction et notes : Sophie Hache et Stéphane Macé

Isaac Vossius

De poematum cantu et viribus rythmi, Oxford, apud Rob. Scot Bibliop.,1673, p. 33-39 [Texte intégral]

·         ATELIER. Matériaux sur l'oraison funèbre

Benoît Gain

Panorama de l’oraison funèbre dans l’Antiquité classique et chrétienne [Texte intégral]

Poétiques de l’anagnorisis (Terence Cave)
Posted: 14 Sep 2022 - 06:15

Terence Cave, Poétiques de l’anagnorisis, trad. Luc Sautin, Paris, Classiques Garnier, Coll. Théorie de la littérature, septembre 2022, 528 p.

 

Terence Cave consacre une étude à un terme marginalisé de la poétique aristotélicienne. Il retrace l’histoire de ce phénomène et en explore les enjeux théoriques fondamentaux. La scène de reconnaissance est en effet aussi populaire qu’elle est suspecte aux yeux de la critique. Cette étude capitale est traduite pour la première fois en français. 

 

Disponible en librairie et sur le site de l'éditeur.

 

Bibliographie des Psaumes imprimés en vers français 1521-1900 (en quatre tomes)
Posted: 14 Sep 2022 - 06:10

Bibliographie des Psaumes imprimés en vers français. 1521-1900 (en quatre tomes), édité par Jean-Michel NOAILLY, Jean-Daniel CANDAUX, Bettye Thomas CHAMBERS, Genève, Droz, 2022.

Le Livre des Psaumes, premier des autres livres (Ketuvim) de la Bible Hébraïque, présente des modèles de prière pour le croyant tant est grande la variété de leurs thèmes, qu’il s’agisse de « Louanges » – titre sous lesquels ils étaient originalement désignés –, d’hymnes, d’appels au secours ou encore d’instructions. Bien que les psaumes de la Bible hébraïque représentent dans le monde juif ancien ou moderne des poèmes liturgiques, seules les Églises réformées les ont utilisés en langue française dans leur culte, les autres confessions ne tolérant qu’un usage privé de ces textes en français. Les psaumes de Clément Marot et Théodore de Bèze sont bien connus ; publiés pour la première fois au complet en 1562, après quelques éditions partielles à l’initiative de Jean Calvin, ils sont à la base de toutes les révisions ecclésiales réformées ultérieures. Les traductions catholiques des 150 psaumes par Philippe Desportes, Antoine Godeau et bien d’autres poètes ont eu du succès à leur époque. Le lecteur découvrira sans doute nombre d’auteurs ou de textes aujourd’hui oubliés, voire inconnus. La présente publication a recensé toutes les éditions imprimées en vers français de 1521 à 1900, contenant au moins un psaume en vers et en français. Ce sont donc plus de 3 600 éditions différentes qui sont prises en considération et classées par ordre chronologique sans distinction de confession, émanant de plus de 600 poètes et représentées par quelque 24 000 localisations tant dans des bibliothèques françaises qu’étrangères.

Disponible en librairie et sur le site de l'éditeur.

Diderot studies, tome 37 Diderot et l'identité, dans le jeu contradictoire des possibles
Posted: 14 Sep 2022 - 05:37

Diderot studies, tome 37. "Diderot et l'identité, dans le jeu contradictoire des possibles"
Sous la direction scientifique de Thierry BELLEGUIC

Table of contents / Table des matières – Diderot et l’identité, dans le jeu contradictoire des possibles – S. Pujol « Introduction » – L'identité dans tous ses états – F. Cabane, « Diderot et l’insaisissable identité » ; C. Vincent, « L’identité collective chez Diderot : de l’individu pluriel au personnage collectif » ; É. Pavy-Guilbert, « Diderot, langue et identité » ; F. Chassot « Identité et morale : de Charles Taylor à Diderot » ; M. Delon, « "Dissemblable à soi-même". La quête d'une continuité » ; F. Lotterie, « De l’art d’être un.e autre : les masculinités paradoxales de Diderot » ; M. Marcheschi, « L’araignée dans sa toile : l’identité entre matière et image dans la philosophie de Diderot » ; S. Albertan-Coppola, « "N'êtes-vous pas Monsieur Diderot ?". Variations identitaires dans les satires, contes et entretiens » ; R. Le Menthéour, « Le secret d’une pyramide : Diderot, la double doctrine et l’Encyclopédie » ; F. Salaün, « Le moi réticulaire » – L’identité dans Le Neveu de Rameau – J. Goldzink, « MOI, LUI et DENIS. De quelques questions d’identité dans Le Neveu de Rameau » ; J. Bourdin, « Essais d’identification d’un "original" : identification jugement et morale dans Le Neveu de Rameau » ; É. Leborgne, « Identité et individualité : pour une lecture anthropologique du Neveu de Rameau » ; J.-C. Igalens, « Le mépris dans Le Neveu de Rameau » ; S. Pujol, « Identité et reconnaissance dans Le Neveu de Rameau ».

Disponible en librairie et sur le site de l'éditeur.

Bibliothèque d'Humanisme et Renaissance, LXXXIV-I (2022-1)
Posted: 14 Sep 2022 - 05:34

Bibliothèque d'Humanisme et Renaissance, LXXXIV-I (2022-1)
Sous la direction scientifique de Max ENGAMMARE

Sommaire :
ARTICLES –

S. GEONGET, « Le livre de droit – Les Decisiones Neapolitanae de Matteo D’Afflito – au milieu du tableau ou comment le peintre Johan Woutersz. donne au spectateur le fin mot de l’histoire » ;

K. HOLLEWAND and D. VAN MIERT, « Mapping the use of the “Republic of Letters” in the correspondence of Casaubon and of Scaliger » ;

B. T. CHAMBERS, « Introducing the Supplement to Bibliography of French Bibles. Fifteenth- and Sixteenth-Century French-Language Editions of the Scriptures » ;

N. ISTASSE, « Académie, Poésie et Théologie : les trois Grâces de Guillaume Castel (c. 1460-1520), Orphée à l’Université de Paris »

– NOTES ET DOCUMENTS
A. MARR, « Holbein’s Second Portrait of Nicolas Bourbon » ; A. LEGROS, « Trois livres de la bibliothèque de Montaigne aux enchères » ;

F. ROUGET, « Marguerite de Navarre et la traduction manuscrite du discours d’Isocrate Au Roy Nicocles »

– COMPTES RENDUS.

Disponible en librairie et sur le site de l'éditeur.